La zénana d’Annie à nouveau envahie
De rêves ravivés a revêtu de blanc
Le banc des souvenirs et des baisers troublants
Que la femme polyandre a donné dans sa vie.
Et les eaux de l’étang sifflent les airs d’antan
Qu’on fredonnait souvent lors des néoménies
Quand la fredaine allait et venait sans manie
Combler la joie des gueux sur des seins si tentants.
En mémoire d’un monde qui fut mis en bière
Avec empressement et quelques serpillières,
Un jeune cavalier est passé ce matin
Déposer son présent le front haut, l’oeil mutin.
J’observais… Après avoir humé l’air serein,
Il couvrit la maison d’une immense épissière.
December 29, 2007
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