Agacé

Fallait pas m’échauffer. Un p’tit billet là dessus suffira. Protect & Gamble sponsorise.
Les fées sont en voie de disparition.
Leur taux de mortalité est relativement élevé, du fait qu’elle se fracassent régulièrement le nez sur les arbres, occupées qu’elles sont à contempler leur nombril.
Des fois, elles lèvent la tête pour se recoiffer, de préférence devant un reflet, et en profitent pour parler de leur sujet préféré : elles.
Si elles ont le temps, elles racontent un truc qu’elles ont entendu ailleurs en remuant les ailes pour montrer qu’elles sont là, puis elles retournent à leur nombril et repartent se cogner aux troncs.
Ce qui est dommage avec les fées, c’est qu’elles disparaissent et qu’on ne s’en aperçoit pas, vu qu’elles ne servent à rien.
Sauf à râler quand elles s’imaginent être le centre de conversations qui leur déplaisent et à vitupérer à tout va avec la sensibilité et la clairvoyance d’un menhir.
Bref, c’est con, une fée. Faut pas croire les contes.

Un peu de musique

Ca changera des sujets comiques (mais sensibles).
Hard Candy.

Je parle du disque. ‘Fallait l’écouter. Histoire de savoir qu’il ne faut pas l’acheter.
Le côté sulfureux est surtout dans la pochette, un peu dans les textes, mais pas dans la musique.
De la bonne méca bien rôdée, du R’nB fignolé mais sans surprise, un ou deux titres qui dépotent et tourbillonnent
(she’s not me, Give it 2me), de la reprise commerciale des eighties, du n’importe quoi (spanish lessons) et du Madonnien
qui ne surprend pas (voices) mais qui fait "moulage". Techniquement, rien à redire. Mais la technique, je m’en fous.
Réservé aux fans et aux moins de dix ans.
Sinon, dans ce qui sort actuellement, pour les 11 à 99 ans, il y a une valeur sûre.
Un pièce rare, genre j’achète et je fais une copie pour l’écouter histoire de préserver l’original.
Tu connais, tant mieux; tu ne connais pas, tant pis, tu découvres, tu pleures.
Chaque note est magique, elles bondissant, virevoltent, se taisent et décollent, s’émeuvent doucement dans un toucher à tomber à genoux.
Et derrière, Muhamad, sensible, exact, et Manolo Bradena, et James Cammack,…
Ca s’appelle "It’s magic" (c’est clair), je découvre avec deux ou trois mois de retard, c’est Ahmad Jamal et normalement, on le trouve encore dans les bonnes bijouteries.

Cette personne est-elle fiable ?

Quels sont les éléments observables qui déterminent de la fiabilité d’une personne ?
Comment ces éléments sont-ils accessibles ?
Quels sont les indicateurs de non fiabilité ?

Techniques d'influences et double bind

Les
techniques d’influence constituent un sujet qui demande beaucoup
d’humilité quand on l’aborde.
Dans le cas contraire, l’ego pousse à une paranoïa temporaire aussi inconfortable qu’inutile.
Leur approche
développe les variations de la communication sous des formes somme
toute courantes que l’on retrouve dans nombre d’échanges : l’échange
conjugal, parental, familial, le contexte affectif, social, humain,
professionnel, pro et antagoniste.
Leur qualité détermine les
compréhensions et les incompréhensions, la teneur et le succès des
echanges, la valeur des résultats engendrés à la faveur ou à la
défaveur des uns et des autres, tant dans le cadre courant que dans des
cadres plus spécifique, comme la formation ou le transfert
d’information entre personnes.
Cette paranoïa spontanée est
clairement illustrée lors de séances de formation liées à l’écoute
active, la communication humaine, etc.
Prenons pour exemple une séance andragogique visant à une introduction à la PNL.
La
présentation est simple, bien perçue et l’approche de la communication
verbale intéresse l’auditoire sans poser de difficulté majeure. En
revanche, l’approche de la communication non-verbale révèle
progressivement un changement dans la perception du public, tout
particulièrement quand on en vient aux indicateurs oculaires et
posturaux. Il est temps alors de se livrer à une expérience classique
et d’énoncer que le caractère fermé et introverti d’une personne se
décèle par des indicateurs observables, tels que les bras sur la
poitrine, les genoxs serrés ou les jambes croisées.
Aussitôt, on
remarque dans le public un mouvement général de changement de posture
au niveau des jambes. Il est important alors de le faire remarquer,
d’expliquer que l’affirmation qui vient d’être faite est sans fondement
et ne constitue qu’une expérience quant à la perception et au
positionnement défensifs et réactifs que l’on se donne.
Cela permet
de faire valoir d’une part que la manipulation que l’on associe aux
techniques d’influence n’a pas lieu d’être dans cet échange d’autant
qu’elle est expliquée et repérée, d’autre part qu’elle n’est pas due à
une démarche d’un élément émetteur mais à la perception de l’élément
récepteur. Autrement dit, que nous disposons d’un libre-arbitre qui,
activé, suffit à nous protéger de perceptions illusoires auxquelles
nous aurions tendance à souscrire sans qu’elles soient nötres, et que
nous sommes plus aisément victimes de concepts qui NOUS appartiennent.
A nous d’en être conscient.
Un peu comme dans cette histoire du
dragon qui ressent une douleur violente et persistante dans sa queue,
fait en sorte de ne pas le montrer mais en souffre et s’en trouve
irritable, sensible et mal à l’aise. Il n’a pas remarqué qu’il avait le
pied posé sur sa queue.
Il en va ainsi pour le phénomène connu sous le nom de double bind, ou double contrainte.
Le truc qui rend fou.
Inutile
de paraphraser : il y a un très bon article dessu sur wikipedia et
assez de doc sur la toile? Sinon, lire Watzlawick est un vrai régal et
aucun risque de s’ennuyer.
Le but du billet est juste d’appeler à la réflexion.
La double contrainte…
L’exemple souvent donné est celui de cette mère qui offre deux cravates
à son fils, une rouge et une bleue. Dès que celui-ci met la bleue, la
mère dit : Je savais bien que tu n’aimais pas la rouge !. Quoi qu’il
fasse, il est roulé.
Il y a aussi ce récurrent, quand une dame dit à
son compagnon : Tu ne m’offres jamais de fleurs". Il est
irrémédiablement coincé : soit il offre des fleurs en tentant d’être
spontané (et elle pensera qu’il le fait parce qu’elle en a parlé), soit
il n’en offre pas (et c’est vraiment un rustre).
Watzlawick résume beaucoup de double contraintes à cette phrase : Soit spontané !.
De
même vous ne pouvez plus sourire si on vous demande de le faire, ou
vous vous sentez bizarre quand quelqu’un vous dit : personne ne me
regarde dans les yeux…
On ne peut pas obéir à l’ordre "soit spontané".

Dans
ses livres, on voit que Watzlawick se SERT de la double contrainte pour
soigner les psychopathologies. On y parle aussi beaucoup du cerveau
droit et du cerveau gauche (même si c’est un mythe), et c’est
passionnant.

Rien à redire, que du vrai

(Merci JP, un gros merci souriant pour ce texte.)

Je me souviens qu’on regardait au fond des verres, à la cantine, pour voir son âge. Hé, t’as trois ans !

Je me souviens de l’odeur de la colle blanche dans le pot.

Je me souviens des osselets, du petit pont, du grand pont, de l’araignée (?), de la balayette (?). Zut, j’ai oublié.

Je
me souviens qu’on jouait aux billes, les billes en terre, les zoeils de
chats, les en plombs (les toutes petites, les grosses), les polonaises
(?), les agathes (?), les araignées. Je me souviens qu’on jouait à la
tiquette ou au trou. Et je me souviens que y en a qui jouaient à la
tiquette avec des timbres.

Je me souviens de la poussière qui passe dans le rayon de soleil.

Je me souviens du générique de La Séquence du Spectateur.

Je me souviens de la grosse chaussure à l’école pour apprendre à faire les nœuds.

Je me souviens des super balles qui rebondissaient très haut, zboing.

Je me souviens des bons points dans la petite boîte en fer, et que quand on en a dix on a une image.

Je me souviens de ma gourde, avec le bouchon en plastique vert. Je me souviens du goût de la menthe, dedans.

Je me souviens que Poulidor arrivait toujours deuxième.

Je me souviens que j’étais en CP ou CE1 et qu’on disait "les grands" en voyant les CM1 et les CM2.

Je me souviens du Bled.

Je me souviens qu’on demandait pour descendre de table.

Je
me souviens que les voitures avaient des "bulles" qu’on fixait aux
fenêtres l’été, pour empêcher le vent d’entrer trop violemment dans
l’auto.

Je me souviens du préau, et de la cour de récréation. Je me souviens qu’on tournait en se tenant autour des poteaux.

Je me souviens que les filles jouaient à l’élastique.

Je me souviens du dernier jour de l’école, et qu’on pouvait ramener des jeux.

Je
me souviens de mes gants en laine, mouillés après les boules de neige,
et je me souviens qu’on les faisait sécher sur les gros radiateurs.

Je me souviens que Picsou a des coffres grands comme des immeubles, avec un plongeoir pour sauter dans les pièces d’or.

Je
me souviens des Ami 6 et Ami 8, des R16, de la Fuego et de la R14 la
poire. Je me souviens des DS, des 4L et des 2 CV vertes même qu’on se
pince quand on en voit une.

Je me souviens de Jeannette :
"Porque Te Vas", de l’indien de Village People, et de Boney M : "Daddy
Cool" avec le monsieur qui a une grosse voix. Je me souviens du
générique de Amicalement Vôtre.

Je me souviens de Zorro et du "signe de l’épée" qu’on imitait : couic couic couic !

Je me souviens des photos de David Hamilton.

Je me souviens des Barbapapa, Ulahup, Barbatruc !

Je me souviens que j’avais une cagoule.

Je me souviens du Viandox, qu’on mettait dans le bouillon de légume.

Je me souviens de Jeux et Stratégies.

Je me souviens des bracelets en bonbon, couleurs pastels, qu’on croque, et qu’à la fin il ne reste qu’un élastique mouillé.

Je me souviens de : "Nous prenons le contrôle de votre téléviseur".

Je me souviens des pétards pirates.

Je me souviens des petites pâtes alphabet dans la soupe.

Je me souviens d’un très grand trésor : une lampe de poche.

Je me souviens du tennis, de Mc Enroe (colérique), Gerulaitis et Vilas.

Je me souviens du marchand de glace, qui passe dans la rue avec sa drôle de musique.

Je me souviens du Télécran (et des lignes en diagonales difficiles à faire).

Je me souviens des montres à quartz, il fallait appuyer sur un bouton pour voir l’heure, affichée en rouge sur fond noir…

Je me souviens de ma TI-57 et de STO et de RCL.

Je me souviens qu’on mettait des rideaux aux portes avec des longues bandes de plastique de couleur.

Je
me souviens de Goldorak et de "transfert, cornofulgur, astérohache,
rétrolaser", et que les Antiraks, c’est pas le même que les Golgoths.

Je
me souviens qu’on échangeait des vignettes avec des footballeurs
dessus, alors y avait Giresse le petit, Platini et Rocheteau.

Je me souviens des nounours en chocolat avec de la guimauve dedans.

Je
me souviens des Visiteurs du Mercredi, de Scoubidou où ils avaient
toujours peur, de Casimir et de Chapi-Chapo et des trucs en pâte à
modeler, de Gribouille, et de "BAAAAAAAAAAART !", et de "GAAAAATEAU".

Ah, les émissions pour enfants des années 70…

Je me souviens du carré blanc dans le coin de la télé.

Je
me souviens de Deux Ans de Vacances et de son générique marin, de
l'(Autobus à Impériale) et de l’Homme de l’Atlantide, qui m’énervait à
gigoter sous l’eau.

Je me souviens de Vic le Viking, et de Maya l’Abeille.

Je
me souviens de Super Jaimie et de l’Homme qui Valait Trois Milliards,
et qu’on disait l’homme qui valait trois mollards, du son qu’ils
faisaient quand ils couraient.

Je me souviens de Garcimore et de ses souris.

Je me souviens des Sentinelles de l’Air !!! Ah ! Les marionnettes ! Les vaisseaux, les catastrophes impossibles !

Plus loin, je me souviens de Pépin la Bulle, de Colargol, de la Maison de Toutou, d’Aglae et Sidonie (et du renard).

Je me souviens des Bic transparents (bleu, noir, vert, rouge), que certains faisaient fuir, poisseux.

Je me souviens de l’ogre qui dit "Ça sent la chair fraîche !".

Je me souviens du Prairial, le shampoing qui sent la pomme verte.

Je me souviens des traces d’herbe sur le pantalon, ou sur les genoux.

Je me souviens du Sinclair ZX-81.

Je
me souviens des Apéricubes (nature, au jambon, aux noix), que j’aimais
pas ça mais que je ne pouvais pas m’empêcher d’en reprendre.

Je me souviens qu’à l’école on se balance sur les chaises, et parfois y en a un qui tombe.

Je me souviens du Slime, comme un gros truc vert gluant dans son pot, qui ramassait toutes les poussières.

Je me souviens du Rubix Cube, et qu’il y avait une façon japonaise plus rapide (par en dessous) que je ne savais pas faire.

Je me souviens des lettres A.L.I.E.N. qui se forment au cinéma au début du film.

Je me souviens de la scène de la création du feu dans La Guerre du Feu.

Je
me souviens des bonbons avec du poivre au milieu. Je me souviens du
vibromachin avec un ressort qu’on mettait dans la main, et quand on
serre la main ça fait GZZZT !

Je me souviens de Pif Gadget (les
haricots sauteurs, le lance-élastique, la fusée parachute) et de Pif
Poche, Placid et Muzo, Pifou qui fait glop et pas glop.

Je me souviens de Rahan le fils des âges farouches, et de son coutelas qu’il faisait tourner pour choisir sa destination.

Je me souviens de Tout l’Univers, l’encyclopédie rouge, et de la bouche ouverte avec les bactéries.

Je me souviens de Hagar Dunor.

Je me souviens d’un feuilleton avec une petite fille blonde (avec une frange) avec une pierre blanche.

Je
me souviens des livres "Il est Minuit l’Heure des Sorcières". Je me
souviens de ces poches en noir et blanc : Blek, Akim, Kiwi.

Je
me souviens de Spiderman, des X-Men et de La Chose, Torche et Iron Man,
Dare Devil et du pauvre Surfer qui s’ennuyait dans les étoiles.

Je
me souviens de "L’Ordinateur de Poche" et des programmes en Basic qu’on
tapait pendant des heures et des heures. Je me souviens des copains qui
avaient un ZX-81 avec des touches impossibles (alt-shift-ctrl-truc), un
Spectrum et ses touches qu’on dirait des gommes, un Oric Atmos, un
Commodore 64, un Apple II, et des TRS 80 au Lycée.

Je me souviens de :
10 FOR I=1 TO 50
20 PRINT "PROUT"
30 NEXT I
40 END

RUN

Je me souviens de "Oh ouiii !!".

on peut pas oublier…

Persuasion et techniques d'influences

Cet article a été supprimé. Ecrit à l’origine sur le blog hotmail avant le transfert qui s’est fait sur WordPress, il était destiné à un entourage restreint. Cette possibilité de restriction était une caractéristique que WordPress ne permet pas. J’ai conservé le mémoire sous pdf. Me demander au besoin.

donnez, donnez-do-donnez, donnez, donnez-moi…..

J’ai mis dernièrement trois albums en ligne.
 L’un sur les magnifiques peintures de Christine Comyn, dont je suis un fan absolu, l’autre sur les dessins d’Hajime Sorayama, le troisème sur les Pin-ups …
Charles Gibson, Edward Runci, Alberto Vargas, Ballantyne, Elvgren, Randall, Kirchner…
Quelle puissance, et quelle fraîcheur… Et quel hommage aussi.

Mais quelque chose me chatouille depuis quelques tps .. Il faudra bien que quelqu’un le dise.

De tous les côtés le bruit devient assourdissant.:
Honorez-nous, respectez-nous, donnez-nous, offrez-nous, accordez-nous au moins, fêtez-nous, et vous n’auriez pas ci, et là, et dans telle couleur et en jeu de cartes et trouvez ci, trouvez là, regardez moi, admirez-moi, reconnaissez-moi, voyez combien je suis forte, fragile, belle, sensible, intelligente, gracieuse, charmante, intéressante, passionnante, spirituelle, réservée (si), merveilleuse, astucieuse, culturée, profonde, légère, sereine, inquiète, chaude et humide, frigorifiée, pimpante, décoiffée, affamée, trop grosse, désespérée, radieuse, habillée, déshabillée, maquillée, éplorée, ensorceleuse, extraordinaire, naturelle (si, aussi), humble, gentille, lumineuse, innée, indispensable, responsable, pétillante, sensuelle, unique, éthérée, pulpeuse, excitante, affectueuse, passionnée, indépendante, enthousiaste, perspicace, intuitive même, évidente, géniale, consciente, …
Des fois, on a envie de le dire : zut.

Les hommes encensent les femmes, les femmes s’encensent elles-mêmes. Depuis qu’elles ont trouvé comment marche le vapo, elles ne le lâchent plus.

Et maintenant, il faudrait leur trouver des albums de mecs…
J’ai l’air d’un bouffon, d’un livreur de pizza ou d’un spot halogène ?

Je vais finir par mettre une photo de moi à poil, par sadisme pur, avec pour légende : "mec agacé de 45 ans, pas maquillé et sans wonderbra",
histoire de les faire bien pleurer quand elles passeront à la salle de bain, devant leur miroir à la con.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.
Ca fait du bien !!!!!!!!

Des chiffres

France .
1 400 000 chasseurs.
Près de 200 jours de chasse.
68 espèces d’oiseaux et 23 espèces de mammifères chassées.
Plus de 180 millions de cartouches (soit plus de 5000 tonnes de plomb) tirées annuellement.
Elevés, puis libérés en zone de chasse :
14 millions de faisans, 5 millions de perdrix grises et rouges, 1 million de canard colvert.
Plus de 5000 infractions annuelles relevées par l’ONF.

Au delà des apparences.

 
Voici de quoi proposer aux enfants autre chose que la télévision si vous manquez d’idées (des fois, l’esprit vacuite :-)))).
C’est à leur portée et somme toute, ce qui est important à leurs yeux et merveilleux aux nôtres, ce n’est pas ce qu’on fait pour eux, mais ce qu’on fait avec eux.
De fait, la télé devient une mauvaise herbe dans le jardin, qui a tant besoin d’engrais.

Langues de chat.
Pour 40 pièces environ. Préparation 10mn, cuisson 7 à 8 mn.
45 grs de beurre, 60grs de sucre glace, un blanc d’œuf et demi, de l’extrait de vanille et 70 grs de farine.
Fouettez le beurre en pommade avec le sucre et l’œuf
Ajoutez la vanille, puis la farine d’un seul coup
Mélangez
Dressez à la poche, avec une petite douille unie, de fins bâtonnets espacés sur une plaque très légèrement beurrée
Tapez légèrement la plaque pour aplatir la pâte
Mettez à cuire 7 à 8 mn à 180°C
Décollez aussitôt et maintenez à plat jusqu’à complet refroidissement
Si vous n’avez ni poche ni douille, confectionnez un cône en bristol, que vous maintiendrez dans sa forme avec un peu de scotch, et poussez au doigt. C’est rigolo et ça fonctionne

 Caissettes amandes
Pour environ 25 pièces; prépa 5mn, cuisson 10mn
120 grs de poudre d’amande (à défaut, c’est bon aussi avec de la poudre de noisettes
150 grs de sucre
1 blanc d’oeuf
30 grs de farine
Caissettes en papier
Mélangez à sec le sucre, les amandes et la farine, puis ajoutez le blanc d’oeuf. Mélanger, et remplir les caissettes de papier avec la préparation
Faire cuire à feu moyen à 180°C pendant 8 à 10 mn.

 Croquets.
 pour environ 40 pièces. Prépa: 15 mn
150 g de farine
60 grs de beurre
75 grs de sucre
1 gros œuf
1 zeste d’orange
Extrait de vanille
75 grs d’amandes ou de noisettes
Sabler la farine, le sucre et le beurre ramolli
Ajouter l’oeuf puis le zeste d’orange râpé, la vanille & les amandes. Hacher un peu la pâte avec un gros couteau pour répartir les ingrédients
Diviser la pâte en deux ou en trois
Faire des boudins de la grosseur d’un bouchon
Les mettre sur la plaque et les aplatir un peu avec les doigts
Dorer, rayer à la fourchette et mette au four à 180°C pour 10 mn
Les sortir du four dès que la croûte est dorée
Détailler en petits morceaux d’1,5 cm de large.

 Macarons.
 Pour 60 pièces. Prépa 15mn, cuisson 10mn
Prépa 15mn, cuisson 10mn
2 blancs d’œufs
125 grs de sucre
175 grs de poudre d’amande
1 (petite) cuillerée à café de poudre de cannelle
Battre les blancs en neige, ajouter le sucre, les amandes et la cannelle
Disposer des petits tas à l’aide de 2 fourchettes à dessert (ça va bien mieux qu’avec des cuillères à dessert, ça colle moins) ou avec une poche à douille sur une plaque recouverte de papier sulfurisé
Faire cuire à four moyen à 200°C une dizaine de mn.

 Rochers.
 pour environ 40 pièces. Prépa: 10 mn. Repos 1 heure. Cuisson 15 mn
(Si vous voulez jouer la diversité des recettes, mieux vaut commencer par les rochers, donc
180 grs de sucre
2 œufs
250 grs de noix de coco râpée
Travailler vigoureusement le sucre et les œufs. Le mélange doit être mousseux
Incorporez la noix de coco.
Laisser reposer une heure
A l’aide de vos 2 mini-fourchettes, disposez des petits macarons sur une tôle beurrée
Ensuite, faites cuire à four moyen, à 160°C pendant 15 mn.

 Et voilà une demie-journée sympa de passée, qui restera dans les esprits

camouflet ( cas mouflé) pour camouflés

Pourquoi ?
Le monde de l’échange virtuel n’est virtuel que parce qu’il est cultivé comme tel, et comme c’est une réalité, vers le haut comme vers le bas, la nature humaine demeure dans sa médiocrité comme dans son élévation.
J’allais de ci, de là, flânant de blogs en blogs, et redécouvrais deux classes, deux castes.
Les avatars sont variés, multiples, ils révèlent ou cachent, redressent, réhabilitent, effacent, représentent, occultent, revendiquent, protègent, dénudent, avouent, nient, aspirent, ils sont armure, drapeau, draperie et costume, sabre et monture, parfum, portail et pont-levis, mots de passe et billets, cris de joie ou de détresse, éclats de rire, blessure, malice et désespoir, élan et sentiment, rêverie, condiment.
Derrière ces avatars, des êtres, communiquants.
C’est alors que se fait la distinction.
Il y a ceux qui sont, et ceux qui se cachent. De quoi? D’eux-mêmes, sans doute. Ils se drapent et se couvrent la tête, et font tourner la manivelle (cette scène dans le Magicien d’OZ est ;superbe).
J’ai trouvé une carence. Certains y pallient naturellement, d’autres s’en satisfont, ce qui n’est pas nécessairement un sage façon de penser, et d’autres enfin n’y avaient pas songé.
Chacun devrait présenter au moins une photo sur son blog.
En gage.
Allez, montrez vos faces.
🙂