En travaux

temporarily-closedLa saturation multidirectionnelle, c’est dangereux, surtout dans les premiers cercles.. C’est comme le free-climbing un jour de brume. Je tente le coup (option déjà testée :pas bon) ou je mine le périmètre. Le minage distinctif n’existant pas, il y en a toujours un qui, passant par là, veut aller voir s’il y a de la lumière dans la cabane. Donc,  panneau.

Oui, mais si tu le sais, tu es coupable (en plusieurs morceaux)

Les bienfaiteurs disparaissent de nos jours.
C’est parce que la notion du Bien faiblit.
Ce n’est pas un thème de réflexion.

C’est un fait.

(Et en ricanant, le serpent se croisa les bras.)

un poil capillotracté, maiiis…

Imagine le cas suivant.

Tu es en vacances, seul(e) pur une raison ou une autre pendant quelques jours, que tu décides de consacrer à un ressourcement, facilité par le caractère sauvage des lieux où tu es.
Te voici parti(e) sac au dos, nez au vent pour un trek, un ballade, une via ferrata ou autre de trois ou quatre jours, en solitaire. Il fait beau, le ciel est bleu, les oiseaux chantent.
Tu es confronté(e) à la situation suivante à l’aube du deuxième jour: un jeune bouquetin a glissé le long d’une paroi. Il est bloqué à flanc, immobile et semble blessé. Tu parviens à l’atteindre, le dégages et le remontes. Dans l’opération, ton pantalon s’accroche, ta poche s’éventre et tu perds ton couteau, ta gourde et un mouchoir.
Tu remontes l’animal mais celui-ci, blessé dans sa chute par une branche morte sur la paroi, a perdu beaucoup de sang quand tu l’as soulevé et se meurt.
L’épisode a gâché ton trek. Tu rentres au village, à l’hôtel, où tu parviens le soir même. Tout ce sang intrigue la demoiselle à l’accueil. Tu lui narres brièvement la mésaventure, montes te changer, te doucher, puis pars profiter du lavomatic local avant d”aller dîner. Le lendemain, tu t’en vas.

Quelques jours plus tard, tu apprends que sur les lieux où tu as eu cette expérience avec le bouquetin, dans la même matinée, un adolescent a été assassiné sauvagement après avoir été atrocement et longuement torturé avec un couteau (le tien) par une personne nconnue manifestement en proie à une crise de démence. Une gourde (la tienne) à moitié emplie de sang trouvée sur les lieux. Aucune trace d’un quelconque bouquetin. Tous les indices concordent et te désignent, de même que les rares témoignages. La rumeur publique te poursuit. Les forces de l’ordre seront là dans moins d’une heure pour se saisir de toi.

La question, une fois brossé ce tableau, est la suivante :
Tu as une expérience, si légère ou théorique soit-elle, de la justice en ce pays et de ses différents aspects, et 10 mn pour prendre une décision :
Tu sais parfaitement que tu es innocent et les autres sont persuadés que tu es le coupable.
Tu attends sereinement les représentants de la loi, ou tu fais vite ton sac et entame une cavale ?

AutoPortrait en pied

krprkrik

Approche. Je vais te le dédicacer.

 

de Rhodopis à Cendrillon : à la source du conte.

Rhodopis n’était pas Égyptienne de naissance, mais elle avait fait sa fortune avec les Égyptiens, longtemps après le règne de Mycérinus. Originaire de Thrace, ellle vivait sous Amasis, 600 ans avant Jésus-Christ,et avait été compagne d’esclavage d’Esope le le fabuliste, chez ladmon, à Samos.
Elle fut menée en Egypte comme esclave par Xanthus, de Samos, son maître, qui l’avait achetée pour qu’elle exerçât l’état de courtisane à son profit.
Elle réussit à merveille, et sa renommée lui attira une foule d’amants entre lesquels Charaxus, de Mytilène, frère de la célèbre Sapho, qui fut tellement épris de cette femme, qu’il donna une somme considérable pour sa rançon.
Rhodopis, devenue libre, ne quitta pas l’Egypte : sa beauté et ses talents lui procurèrent des richesses immenses.
Elle en fit un singulier usage, car elle employa la dixième partie de ses biens à fabriquer des broches de fer, qu’elle offrit, on ne sait pour quel vœu, au temple de Delphes, où on les voyait encore du temps d’Hérodote. Ce grave historien parle de ces broches symboliques comme d’une chose que personne n’avait encore imaginée et il ne cherche pas à deviner le sens figuré de cette singulière offrande (On n’en montrait plus que la place du temps de Plutarque).
La tradition populaire avait si bien confondu les broches du temple d’Apollon delphien et la pyramide de Mycérinus, construite plusieurs siècles avant la fabrication des broches, que tout le monde en Égypte s’obstinait à mettre cette pyramide sur le compte de Rhodopis.
Selon les uns, elle en avait payé la façon; selon les autres (Strabon et Diodore de Sicile ont l’air d’adopter cette opinion erronée), ses amants l’avaient fait bâtir à frais communs pour lui plaire, voire lui servir de tombeau (point de vue repris par wikiblabla).
Rhodopis, que les Grecs nommaient Dorica (et Dorica était célèbre dans toute la Grèce), ouvrit la liste de ses adorateurs par le nom d’Ésope, qui, tout contrefait et tout laid qu’il fût, ne donna qu’une de ses fables pour acheter les faveurs de cette belle fille de Thrace.
Le baiser du poète la désigna aux regards complaisants de la destinée.
Charaxus, à qui elle devait sa liberté et le commencement de son opulence, la laissa se fixer dans la ville de Naucratis, où il venait la voir, à chaque voyage qu’il faisait en Egypte pour y apporter et y vendre du vin. D’anciens textes affirment que Rhodopis l’aimait assez pour lui être fidèle tant qu’il séjournait à Naucratis, et que l’amour l’y retenait plus que son commerce.
Il est écrit que pendant une de ses absences, Rhodopis, assise sur une terrasse, regardait le Nil et cherchait à l’horizon la voile du navire qui lui ramenait Charaxus. Une de ses pantoufles avait quitté son pied impatient et brillait sur un tapis : un aigle la vit, la saisit avec son bec et l’emporta dans les airs.
Pendant ce temps, le roi Amasis était à Naucratis et y tenait sa cour, entouré de ses principaux officiers.
L’aigle, qui avait enlevé la pantoufle de Rhodopis sans que celle-ci s’en aperçût, laissa tomber cette pantoufle sur les genoux du Pharaon.
Jamais il n’avait rencontré pantoufle si petite et si avenante. Il se mit en quête aussitôt du joli pied à qui elle appartenait, et lorsqu’il l’eut trouvé en faisant essayer la divine pantoufle à toutes les femmes de ses États, il voulut avoir Rhodopis pour maîtresse.
Néanmoins, il est dit que la maîtresse d’Amasis ne renonça pas à Charaxus; et la Grèce célébra, dans les chansons de ses poètes,
les amours de Dorica, que Sapho, sœur de Charaxus, avait poursuivie d’amers reproches.
Pausidippe, dans son livre sur l’Éthiopie, a consacré cette épigramme à l’amante de Charaxus:
« Un nœud de rubans relevait tes longues tresses, des parfums voluptueux s’exhalaient de ta robe flottante; aussi vermeille que le vin qui rit dans les coupes, tu enlaçais dans tes bras charmants le beau Charaxus. Les vers de Sapho l’attestent et t’assurent l’immortalité. Naucratis en conservera le souvenir, tant que les vaisseaux vogueront avec joie sur les flots du Nil majestueux.»

Le plus dur.

Ce n’est pas de renoncer.

Pourtant… Non.

Le plus dur, c’est de constater et d’admettre qu’il n’y a pas d’autre option.

J’aimerais, j’aimerais tant te préserver de ça. D’autres ont pris le flambeau, me l’ont transmis, je le transmets… Ça me gonfle : je ne vais pas laisser ça en cours.

Laisse moi cogiter. Ce n’est pas fini. Mais bouge-toi le cul aussi.

Vous êtes… différent ?

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Je ne m'en lasse pas :-)

 

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