Puisque vous vous ennuyez…

… un p’tit cadeau au vol, ici.

Souvenir

WAR IS PEACE
FREEDOM IS SLAVERY
IGNORANCE IS STRENGTH
(et inversement 🙂

Satanisme – 5 – concepts

1. Satan représente la complaisance, au lieu de l’abstinence.
2. Satan représente l’existence matérielle, au lieu de promesses spirituelles irréalistes.
3. Satan représente la sagesse sans détour, au lieu de l’hypocrisie dans laquelle les hommes se complaisent.
4. Satan représente la bonté pour ceux qui le servent, au lieu de l’amour gaspillé pour les ingrats.
5. Satan représente la vengeance, au lieu de tendre l’autre joue.
6. Satan représente la responsabilité pour le responsable, au lieu du défilement.
7. Satan représente l’homme comme un autre animal, quelquefois meilleur, quelquefois pire que ceux qui marchent à quatre pattes.
8. Satan représente tout ce qui peut être appelé péchés et qui peut mener à une gratification mentale, physique et émotionnelle.
9. Satan a été le meilleur ami que les églises aient connu, et le sera à jamais.

la Datura,

 Vous la préférez fraîche ou séchée ?

Les égoïstes

Y en a plein, partout. C’est affreux.
Je ne supporte pas les égoïstes.
Un égoïste, c’est quelqu’un qui ne pense pas à moi.
:oD

Satanisme – 4 – les rites.

On entend généralement un peu tout et n’importe quoi à ce sujet, qui fait toujours couler beaucoup d’encre mais, au bout du compte, la réalité dépasse parfois la fiction.
Les
membres de cercles satanistes s’exercent à la pratique de
«
rites fixés »
,
lesquels ont un caractère initiatique visant à
l’accomplissement de divers objectifs.
Ainsi
un certain nombre de
profanations de cimetières relève
de
la logique initiatique,
ces
profanations étant dès lors vécues comme une
étape indispensable à l’intégration du jeune
adepte au clan.


LOn
distingue quatre types de
profanations :

les
profanations simples (tagger des stèles, renverser des objets
et des signes religieux) sans connotation raciale ;


les
profanations simples avec connotation raciale (s’en prendre à
une stèle du fait de l’origine ethnique du défunt) ;


les
profanations avec exhumation du cadavre sans connotation raciale ;


les
profanations avec exhumation du cadavre et connotation raciale.

Outre
ces profanations, situées à la frontière du
rituel initiatique et de la pratique cérémonielle, sont
promus des rites dits « magiques », s’inspirant de la
haute magie, de la magie noire et de la magie sexuelle, dans le but
d’atteindre un état émotionnel extrême afin
d’influencer objets et personnes, la magie sexuelle étant
pour sa part destinée à favoriser le défoulement
des frustrations sexuelles. Ainsi, au cours de ces rituels, des
jeunes filles souvent vierges, dans un souci de conformité à
la tradition ancienne, font l’objet d’attouchements et
d’agressions sexuelles (parfois brutales).
D’autres
rituels, aux conséquences psychologiques ou physiques
désastreuses, sont également mis en œuvre.
Outre
les incitations au suicide, certains satanistes promeuvent le rituel
appelé
«
schibboleth »
dont
les finalités psychanalytiques,
en relation avec la haine de soi, visent au reconditionnement. Cette
pratique, issue des théories d’Aleister Crowley,

généralement connue sous le nom
«
d’entraînement au dégoût »
,
consiste en réalité en une
«
inversion des sens »
.
Elle doit conduire, au travers d’un entraînement régulier,
à des contacts provocants et répétés avec
des choses normalement ressenties comme répugnantes
(putréfaction, excréments…).

Des
pratiques cérémonielles inspirées de l’ensemble
de ces divers rites ont vu le jour. Les deux plus célèbres,

par
les conséquences en termes de trouble  et par les implications  qu’elles
induisent, restent les messes dites « noires » et «
rouges ». Ces cérémonies se déroulent sous
le patronage de Satan, qui est invoqué et loué, alors
que des profanations de cimetières accompagnent le plus
souvent ces messes, soit au préalable soit à l’issue
des cérémonies. Sur certains
sites internet, on peut assister à ces messes
en direct ou en différé sans que  soient révélées
la véracité ou la virtualité des actes pratiqués
: d’où un amalgame entre réalité et fiction
qui contribue à brouiller les repères de jeunes
individus en quête de construction individuelle et sociale.
Historiquement
et dans les cas les plus extrêmes,
les
messes noires
,
célébrées lors des lunes noires, débutaient
par la torture d’animaux sacrifiés dont le sang était
conservé. À cet acte introductif, un rituel de
destruction s’ensuivait : un être humain entravé était
contraint de boire le sang des animaux sacrifiés, puis à
être torturé avant d’être égorgé.
Une jeune femme, souvent vierge, était alors violée par
plusieurs participants et officiants (des objets de cultes pouvant
être utilisés) avant d’être également
égorgée.
Les
messes rouges
débutaient
également par des actes de torture mais perpétrés
à l’encontre d’enfants. Ceux-ci étaient ensuite
violés, puis égorgés.
Néanmoins, si tout
donne à espérer que de tels rituels n’aient plus cours, l’affirmer est une autre paire de manches.On sait en effet que certains aspects des rituels sont
toujours d’actualité lors de cérémonies
crépusculaires (a minima, rituels d’invocation, de destruction,
sexuels).

Si
le rituel des messes noires et rouges s’est modifié à
travers les âges, on retrouve pourtant dans les cérémonies
contemporaines certains des éléments caractérisant
les messes sauvages du xvii
e
siècle. Cependant,
du fait de la difficulté à infiltrer ces groupes, la
fréquence de ces cérémonies est difficile à estimer. Les
cas formellement identifiés de tels agissements demeurent
ainsi extrêmement restreints au niveau mondial, la destruction
des corps des victimes suivant systématiquement le sacrifice.
De nombreuses disparitions de jeunes femmes et d’enfants demeure donc inexpliquées, l’option sataniste
demeurant, dans un certain nombre, une possibilité d’investigation
non négligeable.

Ce qui me ramène aux conclusions du billet Thriiller qui a généré celui-ci, et aux comms de Dame Hécate.


satanisme – 3 – critères de comportements

Le
satanisme n’est pas monolithique. On doit d’emblée
distinguer ceux qui vouent un culte à Satan (les satanistes)
et ceux qui vénèrent Lucifer (les lucifériens).

Les
premiers se répartissent en satanistes fondamentalistes,
attachés fondamentaux de leur église, et satanistes
amateurs, bricolant un alliage de dogmes et de pratiques parfois
éloigné du satanisme doctrinal, tandis que les
lucifériens pourront se référer à des
croyances très proches de celles des satanistes ou au
contraire, et c’est le cas des adeptes de la WICCA, se fonder sur
des pratiques empruntant de nombreuses références à
la sorcellerie du xix
e
siècle.

Qu’ils
soient satanistes ou lucifériens, les critères
caractérisant les comportement déviants peuvent être
identifiés au moyen d’un faisceau d’indices spécifiques
ainsi que par le respect de rites protocolaires particuliers, qui
constituent, selon le cas, le préalable ou l’expression même
d’un passage à l’acte, délictuel ou criminel.

Le
« masque » sataniste est un exemple
parfait de dérive sectaire.

Le
mode d’approche des adeptes
d’un
mouvement à caractère sectaire les conduit à se
présenter
sous
une identité
rassurante
.
C’est
ce qu’on observe, par exemple, avec les membres d’un cercle
sataniste, ces derniers devant, en règle générale,
faire preuve de modestie et même de gentillesse à
l’égard des profanes. Comme les adeptes du sadomasochisme,
un satanique « sérieux » ne laisse pas
transparaître ses croyances.

Ces
cercles fonctionnent généralement suivant une
structure organisée sur un mode autoritaire, opaque et
cloisonné
. En
d’autres termes, le cœur du groupe sataniste n’est pas vraiment
accessible aux profanes et les informations sur les actions conduites
par cette catégorie de membres restent strictement internes.

Ces
diverses précautions résultent de la nécessité
de tenir dissimulée auprès du grand public une croyance
aussi controversée que l’est le satanisme, et de la paranoïa
qui, tôt ou tard, frappe, à des degrés divers,
les membres de ces dits cercles. Ces comportements sont au demeurant
caractéristiques des dérives sectaires de groupes
cherchant à séduire et à recruter sans être
inquiétés.

Outre
ce « masque » qu’arborent les adorateurs de Satan afin
de pouvoir agir en toute quiétude et de mieux séduire
de futurs fidèles, on peut relever plusieurs indices typiques
caractérisant la dérive sectaire

dans ces
milieux satanistes :


discours
de l’intéressé distinguant avec fermeté le
bien et le mal ;


rejet
du monde extérieur dont découle une pratique
d’isolement (mentionné par Lillith) ;


gentillesse
hors du commun ;


volonté
de jouer sur la sensibilité, les idées et les actions
des personnes ;


discernement
ou contestation du bien fondé de l’existence ;


camouflage
du caractère spirituel ou religieux de leurs
pratiques ;


manque
absolu de tolérance à l’égard des autres
croyances en général, et des religions chrétiennes
en particulier
;


rejet
et intolérance à l’encontre des conceptions du monde
telles que le plus grand nombre les admet ;


pratiques
et rituels dangereux et dégradant (flagellations,
scarifications, pratiques sexuelles collectives,viols).

Le
passage à l’acte :
Comment
déterminer qu’un acte trouve ses racines
dans des considérations propres au phénomène
sataniste ?
Pour
qu’un acte, criminel ou délictuel, ou encore un suicide,
soit clairement identifié comme sataniste, il doit présenter
des indices suffisamment probants, empruntés à
l’imagerie et aux rituels sataniques.

Trois
types de population sataniste sont susceptibles de passer à
l’acte  :


les
« satanistes extrémistes », développant une
haine pathologique envers le judéo-christianisme et l’islam
et cultivant une pensée anti-égalitaire à
tendance fasciste ;


les
« satanistes modérés », adhérant à
la philosophie sataniste, mais pouvant à tout moment, et selon
une combinaison de facteurs de risque spécifiques, glisser sur
le terrain dangereux de la dérive sectaire ;

les « satanistes amateurs »,
souvent très jeunes (entre 14 et 25 ans), travaillés
par un imaginaire sataniste (parfois des « métalleux »,
rarement des «
gothics
» et présentant
des facteurs de risque spécifiques.
On s’interroge forcément sur les facteurs de
risque spécifiques pouvant entraîner le passage à
l’acte .
De l’avis général,
plusieurs facteurs apparaissent déterminants : rupture
familiale, rupture scolaire, usage de drogues, attitude psychologique
fragile, manipulation mentale opérée par une tierce
personne charismatique fréquentée par la victime. Il est (redite) important de garder à l’esprit que seule une
infime minorité d’auditeurs de musique
metal
et d’adeptes de la
culture
gothic
commettent des délits
ou des crimes dits sataniques comme, par exemple, les profanations de
tombes. Néanmoins, une certaine vigilance est de rigueur.

Satanisme – 2 – les fêtes

Certaines dates sont célébrées par les pratiquants, de par ce qu’elles évoquent à leurs regard :

Les
fêtes sataniques


Son
propre anniversaire : cette date est supposée être la
plus importante, l’adepte sataniste n’ayant «
ni Dieu, ni maître », à l’image des membres de
la mouvance anarchiste ;


le
2 février : fête de la Lumière (rituel
luciférien) ;


le
21 ou 22 mars : équinoxe de mars ou « sabbat de feu »
;


le
30 avril :
Walpurgisnacht
« Nuit du
Sabbat » (et accessoirement, jour anniversaire du suicide d’Adolf Hitler, considéré comme un symbole d’allégeance) ;


le
1
er
mai : fête de
Beltane,
fête de l’amour (se traduit ici  par des rituels sexuels) ;


le
21 ou 22 juin : solstice de juin ou « sabbat de la magie »
;


le
1
er
août : fête de
Lughnasadh,
fête de la victoire de l’Ombre sur la Lumière (rituels
sexuels : célébration orgasmique) ;


le
22 ou 23 septembre : équinoxe de septembre ou « jour de
la renaissance » ;


le
31 octobre :
Halloween
– jour de l’an
sataniste ;


le
21 ou 22 décembre : solstice de décembre ou «
fête du soleil ».



Satanisme – 1

Ce qui suit est le copié-collé de mon comm final sur le billet Thriiiller et fait office d’intro à cette série.

C’est vrai que plus axé sur le fond que sur
la forme, et conscient de l’ampleur d’un phénomène dont la musique
n’est qu’une des voies (et voix) d’accès (il ne faut bien sûr pas
considérer tous les métalleux comme des satanistes, je pense avoir été
clair à ce sujet : le monde est une trame bien complexe)), j’ai traité
trop légèrement – dans la forme comme dans l’analyse le propos de
Lillith quant au caractère sectaire.
Je mets donc quelques
billets, qu’il faudra lire- si ça intéresse – de bas en haut puisque
les blogs n’affichent pas par ordre logique mais par chronologie
d’écriture.
Les comms sont bienvenus. Il est important toutefois de
savoir que les éléments fournis sont avérés en tant que faits,
constituent une base fiable et n’ont aucun lien avec des lectures
douteuses écrites arbitrairement au sortir d’une connaissance
livresque.
L’intérêt du phénomène se situe non dans son aspect marginal
ou obscur, mais dans son étendue semi-underground, mais réelle.

Les prises de parti

Prendre parti n’est pas facile, cela demande réflexion, connaissance, sagesse, tempérance.
Cela demande écoute, respect, ouverture, vigilance.
Et puis des fois c’est facile parce qu’en faisant bien le tour ou en y passant 5 minutes, on voit clairement sans filtre ni battage qui frappe et qui subit, qui prend et qui donne, qui soumet et qui abaisse, qui vole, triche, opprime et qui résiste.
Qu’importe alors la confession des uns et des autres.
Celui qui se dresse sous le bâton injuste et se redresse encore quand les peuples qui le blâment ramperaient déjà en léchant la main ennemie  s’ils étaient à sa place,
celui-là est Grand et mérite la main des Grands en amie.