Une rose

hier soir, lundi 28 juin, un film est passé sur le petit écran. Que j’ai évidemment raté. Déjà vu à sa sortie.
Un film de 2006, réalisé par Thierry Kifa, sympa :"Le héros de la famille", avec Gérard Lanvin,  Emmanuelle Béart, C. Deneuve,MM et Géraldine Pailhas. Ouaip, il est sympa, vraiment. Tu l’as vu ?
Si non, tu as raté quelque chose de splendide, en plus, au-delà du film. Emanuelle Béart y interprète 5 ou 6 chansons et c’est…éblouissant. Et puis il y a cette chanson d’ Amanda McBroom, de 1977, adaptée par Carla Bruni et chantée par Géraldine Pailhas.
J’aimais bien Pailhas comme actrice. Tu as vu "Didine" ? Oui ? Sinon, à l’occasion. Un film sympa, aussi.
Mais quand elle chante…
Un petit bijou. Simple, épuré, diamantesque. Pas des carats clinquants mais…la bonne et juste mesure.
Si quelqu’un en dispose en mp3, je suis  preneur. Je demanderai ça au Père Noël, tiens.
En attendant, je reviendrai de temps en temps sur ce billet, pour le  plaisir simple, évitant du regard la kitscherie des images (mais bon, il en faut pour tous les goûts), d’entendre à nouveau La Rose, par G. Pailhas.
C’est bien plus beau qu’ici, d’ailleurs.
Pourtant..

La confiture de bulots

Faire cuire 2 kgs de bulots au court-bouillon, puis les ôter de leurs coquilles et jeter celles-ci;
Mettre les bulots dans une casserole. AJouter deux pommes épluchées et coupées en petits morceaux ‘à cause de la pectine), et un bâton de vanille coupé dans le sens de la longueur.
Couvrir de sucre en poudre et laisser chauffer jusqu’à liquéfaction du sucre, puis réduire à feu doux.
Ajouter de la camelle, du cumin et un peu de curry, puis passer au mixer en mélangeant (à l’aide d’une spatule en bois. On peut aussi, dès le début, ajouter un ou deux anchois pour donner du goût).
Ôter du feu et mettre en bocaux.
Attendre que la confiture soit refroidie avant d’exposer au soleil quelques jours.
Note : pour étaler sur les gaufres, on y gagnera en saveur en ayant ajouté 8 cuillerées à soupe de Nuoc-mam dans la pate à gaufre lors de son élaboration.
Bon appétit !

Dixit moi.

Rien de transcendant, mais. j’ai soudan décidé que je ne citerai plus mes sources, ou les auteurs de citations que je peux mentionner parce qu’un type meilleur que moi a dit la chose que je pense mieux que moi.
D’abord parce que c’est interprété n’importe comment, ensuite parce que le fait de citer Mirabeau ne signifie pas endosser son infirmité ou son génie mais simplement utiliser un kit de mots fabriqué par le dit auteur pour porter ma pensée. C’est limpide pour les uns, abscons pour les autres.
Je mettrai des guillemets, histoire de respecter une paternité qu’il appartient aux autres de creuser si elle génère en eux un élan de curiosité productive.
Car au bout du compte, même si ça fait de prime abord "j’me la pète", le résultat est là, en toute humilité : je brille, vous bronzez.
ET inversement.
Pas toujours, mais quand c’est, C’est. Nous constituons un amalgame de regards et de pensées, de concepts et de certitudes, de demandes et de réponses, une mémoire collective faite de vécus individuels, nous partageons nos errances et nos incertitudes, nos credos et nos certitudes, non par souci de faire valoir des références que nous trouvons ou que nous constituons mais toujours en quête de leçons, même quand nous faisons semblant d’en donner. Cela fait partie de la complexité merveilleuse, du partage, qu’il soit altruiste ou expiatoire.
la pensée du jour est, de fait, la suivante :
"Mieux vaut enseigner les vertus que condamner les vices. La morale n’est pas là pour nous culpabiliser, mais pour aider chacun à être son propre maître, son unique juge."

Sur le vif.

– "Je Sais ! A la télé, ils  ont dit…"
Cool, de savoir.
– Tu connais…. euuh, au hasard ? Julien Courbet ?Christophe Dechavanne ? Thierry Ardisson ? jean-Luc Delarue ? Jean-Pierre Foucault ? Laurent Ruquier ?
– ben évidemment.
– Et Ali Badou ? Raphaël Enthoven ? Alain-Gérard Slama ? Alexandre Adler ? Jean-Noel Jeanneney ? Françoise Treussard ? Edwy Plenel ? Brice Couturier ?
– …

Allez, petite pensée pour mes filles, dans l’air du temps, qui me mettent ÇA en boucle :oD

La phrase-kaléidoscope du jour

La réalité se trouve dans les yeux de celui qui la regarde.

Les épreuves du bacs s'achèvent…

Dans mes comms souriants consécutifs
au billet précédent sur l’huile des fées, j’en
venais à parler d’étiquettes disgracieuses altérant
la beauté du flacon.

Une association de pensée facile
qui n’allait pas sans faire allusion à Bergson, soulignant qu’on voit généralement l’étiquette
posée sur l’objet de notre pensée plutôt que
l’objet lui-même. Cette pensée n’est elle-même
pas sans rappeler un autre précepte issu d’une autre
philosophie : quand on te montre la Lune, regarde la Lune et non
le doigt qui la montre.

Voici des réflexions de bon sens
qui comme d’autres nous mènent de part leur contenu à réfléchir,
à élever notre regard dans l’étude simple de
la sagesse.

Cette étude de la sagesse, si
simple ou érudite soit-elle, se pratique au quotidien par (et
au profit de) chacun d’entre nous. Elle n’a pas une portée
inaccessible et se nomme, de par l’éthymologie grecque,
« philosophie ».

Cette simple pensée sur un
concept simple amène une interrogation. Pourquoi cantonner la
philosophie à la Terminale et ne pas l’étendre à
la Première, voire à la Seconde ? Il y a des
choses qui peuvent être embrasées, prises, charriées
par la philosophie et dont on pourrait parler évidemment dès
la Seconde et même avant. C’est si vrai d’ailleurs qu’on
enseigne bien souvent un peu de philosophie en primaire, désormais ;
c’est devenu un genre, c’est assez chic, c’est une nouvelle
mode. Et en revanche, dès que les enfants accèdent à
l’adolescence, dès le moment où ils construisent une
identité par opposition systématique au monde qui les
entoure, c’est le moment où on les prive de la seule
discipline qui rendrait le monde digeste ; c’est bien dommage.

« Mais entre autres choses,
cette organisation de la plupart de nos collèges m’a
toujours déplu », disait Montaigne à propos
de telles failles. C’était voici plus de quatre cents ans…

La bride n’est pas le meilleur outil
pour élever un être, quand bien même son usage
s’avère parfois nécessaire, et son efficacité
n’est proportionnelle qu’à la sagacité de l’usage
qu’on en fait..

En l’occurrence, l’approche de la
philosophie réservée à la dernière année
du second cycle, dans l’enseignement « moderne »,
remonte  à Victor Cousin, d’une part parce que la
philosophie de l’époque impliquait un regard plutôt complexe au
travers de l’étude quasi-immédiate de Kant, Hegel,
Fichte et autres dont l’accès est incommode, d’autre part
parce que l’inquiétude de générer des myriades
de carbonaristes à son exemple a donné à
réfléchir aux régimes qui se succédèrent
en ces temps troublés où le pouvoir et le savoir
commençaient à prendre corps ensemble.

Un tel obscurantisme – car il faut
bien nommer les choses – a-t’il sa place à
notre époque ou est-on en droit de reconsidérer les
choses, au même titre qu’elles l’ont été
quant à l’apprentissage des langues, autrement compliqué
mais utile ?

l'Huile des Fées

Et voilà. J’ai tout bien fait comme il faut.
Sûr qu’un lycan est à l’origine de tout cela et qu’en attribuer le mérite aux fées est une démarche moyen-âgeuse fleurant bon le marketing de surface. Elles sont loin d’avoir la puissance qu’on leur prête et mon collier en dents de fée en atteste.
Bref. fête de la musique ou pas, le Solstice demeure, et ses rites
Aujourd’hui, après une cueillette fructueuse en des lieux fréquentés exclusivement par les chevreuils et les pitits lapins, j’ai préparé une Huile des fée prometteuse qui va faire des heureux.
Mes tests antérieurs étaient sympathiques, mais il manquait quelques éléments. Celle-ci va recouvrer toute sa noblesse, faire valoir ses qualités antivirales, antitumorales comme apaiser instantanément et effacer  blessures, vilaines plaies, écorchures, erythèmes  et brûlures, sans laisser de cicatrice. Et hop.
Elle sera prête dans 2 mois.
Je suis assez content, mis je me dis qu’il est dommage, vraiment dommage, que certains savoirs anciens, utiles, sombrent dans l’oubli au profit d’autres, inutiles et superficiels, et que ceux qui en ont connaissance les mercantilisent à outrance.
Comment en effet admettre que cette huile, préparée en hâte et imparfaitement, assez pauvre en hypericine soit commercialisée à 200 euros le litre ?
J’en ai donc fabriqué de l’authentique, assez pour partager avec les amateurs d’espace qui aimeraient pouvoir sans remords jeter aux ordures les tubes de pommades et baumes variés qui encombrent leur pharmacie (si, le gros tube de biafine aussi. Pas d’inquiétude, j’ai testé  🙂

la recette du jour (liqueur)

Et facile, en plus.

Déposer 1 kg de crevettes roses bien propres dans un bocal, couvrir d’un litre d’eau de vie à 45°. Laisser macérer 2 mois à couvert, puis passer le tout à travers un tamis.
Préparer un sirop (400 grs de sucre pour 3 verres d’eau), le faire bouillir 2 minutes. Y ajouter à froid l’alcool aux crevettes et le cognac.
mettre en bouteilles.

Cette recette est quasiment identique pour les oursins , que l’on ne conserve pas à l’issue du filtrage (on perce initialement la carapace des oursins avec une alène pour que l’alcool pénètre durant la macération, et on préfère le grand-marnier au cognac).

Personnellement, je ne conserve pas les crevettes non plus, mais c’est affaire de goût.

Benyamin Nétanyahou,

L’Histoire n’offre pas nécessairement les personnalités dont on a besoin, au moment où on en a besoin.

C'est drôlement cher, un serrurier…

Alors qu’en fait… ici