Les échecs.

On observe parfois avec amusement combien des gens avisés
sont sensibles, voire vulnérables, aux techniques d’influences les plus
communément utilisées. Forts de leur énergie, ils omettent que les mouvements
ne se modulent que dans le mélange des énergies, et négligent qu’être Pièce n’est
pas être adversaire.

Les Pièces ne se bougent pas juste du bout du doigt, elles s’apprivoisent
au gré de leur structure, de leur profil et de leurs traits de personnalité. Il
faut se couler, se modeler et s’aligner sur elles, comprendre leurs besoins,
intégrer leur réalité, leurs méta-programmes mentaux, émotionnels et de réponse,
paver la voie d’une collaboration.

C’est ainsi que la partie peu à peu s’analyse et que les Pièces s’animent, prennent et couvrent. Noires et blanches mêlées ne sont qu’un
mouvement, et leurs engagements au service d’un Seul. Elles tombent assez peu,
sans excès, le gambit est rare, et c’est généralement au détour d’un zugswang suicidaire,
présenté comme une heureuse et salvatrice opportunité, que la partie s’achève.

Cette vision du jeu est autrement périlleuse pour celui l’entreprend.

Il manque de clairvoyance, de patience, d’abnégation et de rythme, et la
fulgurance du sen no sen n’est pas dans ses cordes.

La prochaine fois, nous parlerons des dominos.

Va.

Marée Basse. Brise douce. Silence paisible. Soleil. Coquillages.
Sables mouvants.

Histoire de vous distraire, avant que vous dormiez- 3

Puis-je vous présenter Domenico Curcio ? C’est un honneur.

Astro, le pitit robot

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