(re-re-) relu pour vous

En sortant du travail arrêtez-vous à la pharmacie, achetez un thermomètre rectal Johnson & Johnson (seulement cette marque-là).
Une fois rentré chez vous, ouvrez la boîte du thermomètre rectal et lisez les instructions.
Vous trouverez cette phrase quelque part :
Chaque thermomètre rectal Johnson & Johnson a été testé personnellement”.
Alors, fermez les yeux, respirez et répétez 5 fois à voix haute:
“Je suis heureux de ne pas travailler au contrôle de la qualité chez Johnson & Johnson.”

Je n'aime pas les chasseurs.

Depuis le temps que je devais le mettre, ce billet…
Je les vois, les côtoie (forcément, la Sologne…), les renifle, les connais, les méprise. Ben si.
je n’aime pas les chasseurs.
Ils ont toutes les bonnes raisons du monde, argumentent à souhait, justifient leurs actes et légitimisent leur action et leur rôle qu’ils assurent utiles.
je n’aime pas les chasseurs.
Ils prennent des vies. Gratuitement.
J’ai chassé, parfois, des animaux. j’ai piégé. J’ai tué. Parce que j’ai roulé ma bosse où il ne fallait pas.
Je me suis nourri. J’ai mangé la chair d’un chevreuil, de lapins, de volatiles, de ragondin, d’une fouine, un jour.
je n’aime pas les chasseurs.
Ils prennent des vies, par plaisir, par plaisir, et à les entendre, comme à les voir, ce sont des guerriers.
Sacrée guerre quand on considère l’armement adverse, la nocivité de l’ennemi et les intérêts en jeu, évalués par les représentants d’une espèce qui sature et détruit une planète entière.
Proudhon, dans une autre dimension que celle, honorable, qu’on lui connaît, s’exclamait ( sans y connaître grand chose) : "Salut à la Guerre! C’est pas elle que l’homme, à peine sorti de la boue qui lui sert de matrice, se pose dans sa majesté et sa vaillance. C’et sur le corps d’un ennemi battu qu’il fait son premier rêve d’immortalité de de gloire".
Je proposerais bien à ce combattant vaillant qui bande sur le corps d’un lapin de vivre une nouvelle expérience, et de faire de moi son gibier, épieu contre épieu. Gage d’honnêteté, chacun s’engage bien sûr à se nourrir de la chair de l’autre s’il gagne.

Qu’il soit, au moins une fois dans sa vie, face à lui-même, histoire de.

Magie, quand tu nous tiens…

Je doute que vous bénéficiiez un jour, si comme moi vous vivez dans l’hexagone, d’une telle invitation.
Et pourtant elle m’a été faite, rien qu’à moi, avec une spontanéité aussi fraîche que désarmante :
Passer le weekend sur la Côte Atlantique, et admirer le lever du soleil sur l’océan… 
Je veux voir ça !!
(Oui, je sais. Mais chuuut… Ne gâchons pas la magie de l’instant  Clin d'oeil )

Requête

Ne cliquez pas ici

Réalités

La vie est une béquille pour ceux qui ne supportent pas les drogues.
Accessoirement, l’inverse est possible aussi.

Leçon de vie

(Extrait du Grimoire du Vieux Lycan)

Oublie le regard de ceux qui te convoitent
et t’attribuent un rôle (concédé sans regret)
mais nuisent à ton éthique.
Ne laisse – à moins d’avoir pesé –
personne ayant convoitise sur toi
se prévaloir
qui se serve de tiers comme boucliers
pour se préserver,
ou tu seras esclave,
et faiseur d’esclaves.

Lions et agneaux

Chacun sait que j’ai une culture cinématographique déplorable. Sinon, ça se découvre rapidement :-/
Bon, j’ai des bases. J’ai vu des tas de trucs insipides ou relaxants dont je n’ai voulu retenir aucun nom.
Et puis des choses intéressantes, parce qu’elles me faisaient réfléchir, m’animaient, me distrayaient, me rappelaient, m’ébranlaient.
Il m’arrive de découvrir une production des années après sa sortie et de vouloir l’évoquer avec des tiers qui sourient gentiment :"ah, tu ne connaissais pas?".
C’est ainsi.
Je sors à l’instant d’un film remarquable, remis par un ami ("tiens, regarde ça à l’occasion, tu me diras ce que tu en penses").
J’ai regardé.
Ah ? Robert Redford (yesss, les Experts  & la légende de Bagger Vance…extra)… oh! Meryl Streep (Le choix de Sophie..dérangeant)… Pfff, Tom Cruise, le mec de La guerre des mondes et de Vanilla Sky.
J’ai regardé.
Les films qui te mettent dans la peau du héros, c’est sympa.
Les films qui te disent que tu es normal, c’est enthousiasmant.
J’ai adoré.

Par a + b

Population mondiale : 6705 milliards
Un bœuf : 200 kg de viande, soit 1 500 repas
De fait, un seul repas pour tous :  4 470 000 000 bœufs
Il faut un demi hectare (5 000 m2) de terre cultivable pour produire 70 kg de bœuf, soit environ 15 000m² pour un bœuf
Un repas collectif nécessite donc 67 050 000 000 km²
Surface de terre ferme sur notre planète : 153 020 226 km²
Il va manquer un peu plus de 66 milliards de km².
Mais
25 kgs de poisson sont nécessaires pour fabriquer la farine nécessaire au final à produire 1kg de viande.
Production mondiale de la pêche : 133 millions de tonnes
de quoi faire, carnassièrement parlant, 26 600 000 bœufs
Ça fait léger
Il va falloir trouver autre chose pour nourrir tous ces gens, mmmmh ?

la crue.

C’est joli, une crue.
Mes filles sont d’accord.
Nous avons mangé, chanté  et campé sur la plage paisible, nous avons marché dans le sable brûlant, allumé des feux éclatants avec le bois séché abandonné par le fleuve, mouillé nos genoux jusqu’à la moitié de son lit en riant des ombres comme de monstres aquatiques, guetté la pousse de plantes rares avec fébrilité sur les berges asséchées caressées des eaux calmes.
Il faisait beau, chaud, et nous pouvions marcher en riant dans l’eau sereine et puis nous retourner sécher et bronzer sur les zones sableuses au-delà des boues sèches et craquelées parsemées de rares flaques misérables dont nous sauvions quelques poiscailles égarées d’une asphyxie certaine.
Nous sommes retournés en ces lieux mirifiques où nous avons dormi en oubliant le temps et avons regardé, et je regardais mes filles regarder le fleuve, et me réjouissais de son enseignement.
Ses flots tourbillonnaient et impatients, martelaient, malmenaient les piles magistrales du pont, frappaient les cimes des arbres engloutis qui encore feuillues se démenaient, vaincues sans l’admettre et sans alternative, et les trombes d’eau recouvraient dans leur course la plage où nous avions enfoui nos victuailles pour les rafraîchir, des troncs morts en flottant filaient à toute allure et l’île des castors, recouverte et perdue, ne se révélait qu’au travers du filtre de nos souvenirs. Quant aux aromatiques que nous avions choyées, deux mètres d’eau couvraient leurs têtes orgueilleuses et l’eau se déversait avec puissance et hargne et fracassant la digue, pénétrait dans les terres et les envahissait.
Une crue, c’est… éducatif.

Bonne question

If you’re unable to speak -and to understand – at least two languages, just let me know :
why should I talk with you ?

Vieux proverbe antiapopathodiaphulatophobiste.