Dites-moi si je me trompe.

Dites-moi si je me trompe.
Voilà. Mes premiers pas sur internet datent de 95, environ. L’époque où la bande passante se partage avec circonspection. La transmission des données est magique, les forums naissants, comme Wanadoo Entraide.
Altruistes et productifs.
Des noyaux se créent et nous élaborons, en matière de groupe, le premier trombinoscope, avec notre Frachon national (son patronyme), émérite et altruiste franc-comtois, bon vivant, éclectique, spéléologue, informaticien, etc. Illustration. Humour sagace et echanges de qualité, contenus et formes.
C’est l’internet.
Et peu à peu, la bande passante se développe, la vitesse s’accroît, les options se multiplient et ce dont nous étions fiers et utilisions plein pot (avec une ram de 16 Mo) atteint un potentiel dont nous n’osions rêver.
Vous savez cela. Alors dites-moi : les moyens et les techniques de communication augmentent leut potentiel, leur diversité et leur puissance. Ca, c’est le point un.
Point deux : les moyens de communication sont immenses et démultipliés. Or, si l’information y trouve appui, la communication, elle, se doit de passer par l’exhibitionnisme. Regardeeeeeez-moi ! Moi ! MOI !
C’est normal ?

Coucher pour réussir

J"ai lu  un billet, rédigé avec humour par Quirinus,, sur le thème "Coucher pour réussir", relatif à une rubrique "osez" et illustré avec finesse par un de ces dessins dont Des Pins a le secret.
Une première interlocutrice disait :
Permettez-moi d’Oser… Aux vues des courbes du graphisme des statistiques : « De coucher pour réussir n’est plus tendance…!!!»
Pourtant cette charmante demoiselle, me paraît fort agréable et doit encourager plus d’une idée où il me paraîtrait difficile de ne point se soumettre…
Ceci dit et étant, personnellement, avant de céder à ce type de processus, voire malheureusement chantage, parfois, je trouve peu recommandable ce type d’attitude, peu importe qui en est l’instigateur : patron(ne) ou employé(e)…

ce n’est pas faux.
L’hôte répondait :
ha lala! se pourrait-il parfois que la réussite ne vienne sans qu’elle soit commandée ou la résultante d’une quelconque machination sexuellement coupable? ??
Je ne sais pas si je ne cèderai pas, môaaaaaaa à la donzelle, et si elle ne me demande rien en échange, peut-être même que je pourrais lui proposer de moi-même quelques petits avantages..
Ce à quoi je dis :
le premier interlocuteur n’a pas tort et comme le souligne notre hôte, celles qui ont couché pour réussir (sans chantage) sont au bout du compte sacrément plus nombreuses que celles qui ont réussi en couchant.
Mais bon, c’est bien d’essayer, ça fait plaisir à tout le monde et ça peut même être porteur pour l’entreprise , un cadre sexuellement épanoui étant plus productif 🙂
Mais en y réfléchissant plus avant… Cette politique est somme toute périlleuse et l’homme, malgré les apparences, n’y est pas forcément dominant.
Au même titre que dans les catalogues ou magasins de prêt-à-porter où le rayonnage – donc l’attention accordée à la gent féminine – dépasse en quantité comme en choix le peu qui est proposé à la gent masculine (à ce propos, sociologiquement parlant, celle-ci, loin, de la dénigrer, se doit d’être reconnaissante à la commuauté homosexuelle : mode, cosmétiques, etc.)…
Il est plus aisé aux femmes de coucher pour réussir – un peu de sagacité permet de joindre l’utile à l’agréable – qu’aux hommes qui, soumis à une semblable configuration, se doivent de réussir pour coucher.
Car si l’homme est à la performance alors que la femme est au ressenti, il ne faut pas occulter que le ressentir de la femme quant à la performance de l’homme n’est pas étranger à la qualité de celle-ci, directement dépendante du ressentir de l’homme quant au regard de la femme.
Oui, je sais : tu as lu trop vite. C’est de la "pensée complexe".
Reprends lentement au début  :-).

l'agréable et l'utile

 De l’info comme je l’aime :
 Les capsules Ne-cap seront disponibles pour la France sur internet et chez les torréfacteurs début juin.
www.ne-cap.fr
 
 Et en plus, c’est moi que je choisis mon café, dans une gamme libre, via le kopiluwak et le Blue mountain, comme j’ai envie.
 
What else ?…
 

+

 
 
मनुर् भव जनया दैव्यं जनम्

La péchorkin

 

On pêche le requin avec des chiens errants : c’est ce que développent quelques publipostagess reçus ces derniers jours avec explications réprobatrices, invitations à co-signer des pétitions diverses, se mobiliser, etc.

Vous y avez peut-être eu droit ? Y apporter crédit atteste d’une remarquable naïveté. La pauvre bête sur la photo n’est pas un chien errant : animal malchanceux qui fait les frais d’une bêtise et s’apprête à être libéré de son fardeau par le vétérinaire, ou photo-montage. La soi-disant pêche aux requins avec chiens errants sur l’île de  la Réunion n’a jamais existé. Légende urbaine, cet hoax va et vient sur le net depuis 1999, né à partir d’un fait divers authentique : le propriétaire d’un chien – imbibé d’alcool et de zamal – avait effectivement cloué son compagnon, pattes et mufle, sur une planchette dans l’intention d’appâter le squale. Quant à ce gros hameçon sur la photo précédente, le concept lui-même est inepte. D’une part parce que mis à la traîne au bout du filin, le poids de l’animal ou sa saisie par un requin aurait tôt fait de déchirer les babines transpercées et de détacher l’appât de la ligne, ce qui ôte tout intérêt à une telle "technique", d’autre part  parce que le requin devrait avoir une bien grande gueule pour gober d’un coup la proie entière, tête et hameçon inclus. C’est possible, notamment pour certains grands requins blancs (photo ci dessous) mais  l’hameçon et la ligne qui apparaissent sur la photo en tête de ce billet sont alors dérisoires pour attraper un tel animal, dont les dents sont capables de sectionner à peu près n’importe quoi.

Enfin, fort heureusement, personne à la Réunion ni Maurice n’a jamais constaté ce type de pêche idiote dont on fait grand cas sur le net de la métropole, et il y a suffisament d’appâts possibles pour la pêche au requin sans malmener des chiens qui ont – aussi – des canines pour mordre les téméraires qui s’aventureraient à une telle opération sur leur museau.

Ainsi,  on constate que même si les requins peuvent avoir une grande gueule, les pourvoyeurs en hoaxes en ont une plus grande encore.

Ha

Stop.
Ne dis rien.
Savoir ce que nous savons, au regard de ceux qui savent que nous n’ignorons pas ce que certains ne savent pas mais que nous, nous connaissons, n’est rien en rapport à ce que nous ignorons mais prétendons savoir, au vu de ceux qui aimeraient connaître ce que nous, nous ignorons, alors que nous le savons déjà.
Avoir de l"avance, c’est  aussi assumer son retard avant les autres. et aller au-delà.
C’est logique.

.

 

vérité première

Quand on se suicide, on le regrette toute sa vie ; il n’y a pas de suicidé heureux.

Ce jour-là.

 
Je sais qu’un jour viendra 
car la vie le commande
Ce jour que j’appréhende
où tu nous quitteras
Je sais qu’un jour viendra
où triste et solitaire 
En soutenant ta mère
et en traînant mes pas
Je rentrerai chez nous
dans un "chez nous" désert
Je rentrerai chez nous
où tu ne seras pas.

Toi tu ne verras rien des choses de mon cœur
Tes yeux seront crevés de joie et de bonheur
Et j’aurai un rictus que tu ne connais pas
Qui semble être un sourire ému mais ne l’est pas
En taisant ma douleur à ton  bras fièrement
Je guiderai tes pas quoique j’en pense ou dise
Dans le recueillement d’une paisible église
Pour aller te donner à l’homme  de ton choix
Qui te dévêtira

du nom qui est le nôtre
Pour t’en donner un autre
que je ne connais pas.

Je sais qu’un jour viendra

tu atteindras cet âge
Où l’on force les cages
ayant trouvé sa voie
Je sais qu’un jour viendra,
l’âge t’aura  fleurie
Et l’aube de ta vie
ailleurs se lèvera
Et  seul avec ta mère
le jour comme la nuit
L’été comme l’hiver
nous aurons un peu froid.

Et lui qui ne sait rien du mal qu’on s’est donné
Lui qui n’aura rien fait pour mûrir tes années
Lui qui viendra voler ce dont j’ai le plus peur
Notre part de passé, notre part de bonheur
Cet étranger sans nom, sans visage
Oh! combien je le hais
Et pourtant s’il doit te rendre heureuse
Je n’aurai envers lui nulle pensée haineuse
Mais je lui offrirai mon cœur avec ta main
Je ferai tout cela en sachant que tu l’aimes 
simplement car JE T’AIME
Le jour, où il viendra.

 

Ca se mange sans faim

Quand des gens sur lesquels je n’accroche pas font un truc sur lequel j’accroche, ça me plaît toujours.
Des reprises, certes, mais  joliment faites et sans prises de tête.
Je sens que l’album va me ravir.
Pour l’heure, petite reprise pas désagréable d’un morceau de Cole Porter (1939) Jugez par vous-même.