J"ai lu un billet, rédigé avec humour par Quirinus,, sur le thème "Coucher pour réussir", relatif à une rubrique "osez" et illustré avec finesse par un de ces dessins dont Des Pins a le secret.
Une première interlocutrice disait :
Permettez-moi d’Oser… Aux vues des courbes du graphisme des statistiques : « De coucher pour réussir n’est plus tendance…!!!»
Pourtant cette charmante demoiselle, me paraît fort agréable et doit encourager plus d’une idée où il me paraîtrait difficile de ne point se soumettre…
Ceci dit et étant, personnellement, avant de céder à ce type de processus, voire malheureusement chantage, parfois, je trouve peu recommandable ce type d’attitude, peu importe qui en est l’instigateur : patron(ne) ou employé(e)…
ce n’est pas faux.
L’hôte répondait :
ha lala! se pourrait-il parfois que la réussite ne vienne sans qu’elle soit commandée ou la résultante d’une quelconque machination sexuellement coupable? ??
Je ne sais pas si je ne cèderai pas, môaaaaaaa à la donzelle, et si elle ne me demande rien en échange, peut-être même que je pourrais lui proposer de moi-même quelques petits avantages..
Ce à quoi je dis :
le premier interlocuteur n’a pas tort et comme le souligne notre hôte, celles qui ont couché pour réussir (sans chantage) sont au bout du compte sacrément plus nombreuses que celles qui ont réussi en couchant.
Mais bon, c’est bien d’essayer, ça fait plaisir à tout le monde et ça peut même être porteur pour l’entreprise , un cadre sexuellement épanoui étant plus productif 🙂
Mais en y réfléchissant plus avant… Cette politique est somme toute périlleuse et l’homme, malgré les apparences, n’y est pas forcément dominant.
Au même titre que dans les catalogues ou magasins de prêt-à-porter où le rayonnage – donc l’attention accordée à la gent féminine – dépasse en quantité comme en choix le peu qui est proposé à la gent masculine (à ce propos, sociologiquement parlant, celle-ci, loin, de la dénigrer, se doit d’être reconnaissante à la commuauté homosexuelle : mode, cosmétiques, etc.)…
Il est plus aisé aux femmes de coucher pour réussir – un peu de sagacité permet de joindre l’utile à l’agréable – qu’aux hommes qui, soumis à une semblable configuration, se doivent de réussir pour coucher.
Car si l’homme est à la performance alors que la femme est au ressenti, il ne faut pas occulter que le ressentir de la femme quant à la performance de l’homme n’est pas étranger à la qualité de celle-ci, directement dépendante du ressentir de l’homme quant au regard de la femme.
Oui, je sais : tu as lu trop vite. C’est de la "pensée complexe".
Reprends lentement au début :-).