les cours de musique

 
Ces cours d’1/2 heure, lors desquels tu as décidé d’attendre, armé d’un bon livre qui ne résiste pas
aux sons écartelés que la chair de ta chair extirpe en naviguant sur l’instrument de son choix.
Et te fait redécouvrir un ré, un mi bémol, un fa, un la, le premier si bémol et demi, 
et le savant croisement entre un do bémolisé et un si  désaccordé qui t’oblige à reprendre
le chapitre à son début.
Quand le cours s’achève, que ta fille sort, vient vers toi et te demande avec fièvre : "tu écoutais? ",
un Oui s’impose.
Mais quand elle te demande "tu as avancé dans ta lecture?", une chaleur intérieure te prend de court  
mêlée d’une fierté allègre que tu tais et, le coeur en joie, tu te surprends à répondre, très honnêtement :
"En fait, non: je t’Ecoutais..".

Réflexion

 
Les ennemis cachés
sont particulièrement retors :
 
ils vous passent la main
dans le dos
par devant,
puis ils vous crachent à la figure
par derrière.
 
Ampoule
 
 

Pensées à la volée – imprégnations (2)

Au commencement était le verbe.
L’outil fondamental pour la manipulation de la réalité est la manipulation des mots.
Quand on peut contrôler le sens des mots, on peut contrôler les gens qui sont obligés d’utiliser ces mots.
mais on peut contrôler l’esprit des gens d’une autre manière : en contrôlant leurs perceptions.
Si vous êtes capable d’amener les gens à voir le monde comme vous le voyez, ils penseront comme vous pensez.
La compréhension suit la perception.

Pensée à la volée – imprégnations.

 
Un ‘tit blog-notes, en fait. Donc…
Chaque différent type de gouvernement confère à l’individu une imprégnation particulière.
D’histoire humaine, l’humanité fut de tout temps soumise à  de multiples contraintes – oligarques, autocrates ou ploutocrates, avides de pouvoir des différentes républiques, majorités et minorités tyranniques, sans oublier le charme trompeur de la démocratie, des instincts prrofonds ou des impulsions juvéniles.
Dans tous les cas, la force gouvernante représente aux yeux de l’individu concerné l’autorité dont il croit que dépend sa survie iimmédiate.
C’est essentiellement la notion de survie qui détermine l’imprégnation.
Certains "Grands" financiers (finance rime mal avec éthique ou idéologie, sauf cas particuliers) brassent plus de potentiel de survie dans leurs remarques officieuses que les traditionnelles figures de proue politiques.
L’oublier – ne fut-ce qu’un bref instant – serait une erreur.
Celui qui travaille à sa propre survie modifie son imprégnation, et par là-même ses croyances.

des livres à la volée – 1

Des livres de poche.
De ces livres qu’on a plaisir à avoir en poche,

Qu’on prête avec circonspection mais qu’on donne comme un baiser.
Qu’on a plaisir à s’offrir et à offrir,

A lire, et à relire,
parce que. La qualité du contenu, l’excellence du style, le plaisir.

 

 

 

“La vie aux mille couleurs”, de Jian Zilong (1983)

Un recueil de nouvelles, une écriture percutante, des traits de pinceaux puissants et lapidaires, un regard éclairé.

Un grand plaisir.

L’élégance du hérisson”, de Muriel Barbery (2007)

« Une gourmandise », de Muriel Barbery (2000)

Deux romans, différents.

Qui ont deux points communs : ils sont du même auteur, et incontestablement splendides.

Zorro, d’Isabel Allende

Un excellent roman de plage sur un thème joliment revisité

Et après, de Guillaume MUSSO                          

On dirait du Marc Lévy, en mieux, en plus pur, sur un thème digne de Weber.

les droits des parents séparés, de Claude Lienhard

Une mise à jour, une mise au point, qui lève bien des doutes et donne bien des réponses.

A offrir sans hésitation à ceux qui en ont besoin.

Le sabotage amoureux”, d’Amélie Nothomb.

Il date de 1993 et je découvre. Quelle écriture! Envie de partager.

Hantises, de Joyce Carol OATES

Une série de nouvelles fantastiques troublantes

Un couple ordinaire, d’Isabelle Minière

Terrible et remarquable.

Eloge des femmes mûres, de Stephen Vizinczey.

Soufre et excellence littéraire!
Les dames l’offriront aux messieurs avec prudence : l’ouvrage est excellent mais dans son fond comme dans sa forme, l’invitation à visiter leur couche sera sans équivoque!

L’empreinte de l’ange”, de Nancy Huston-1998

Un livre accueillant, remarquable et documenté. Ne pas se baser sur le synopsis lamentable ahané sur wikipédia.

“le Huit”, de katherine Neville

Qu’il s’agisse de ce roman – thriller historique ésotérique ou du « Cercle magique » du même auteur, Katherine Neville n’a  RIEN à envier à Dan Brown. Et puis on ne prend pas le temps de comparer « Le Huit », trop occupé à le dévorer .

“Le joueur d’échecs”, de Stefan Zweig

Un roman, une leçon de vie, un désespoir légitime, et une écriture remarquable qui font de cet ouvrage une pièce incontournable et superbe.

“Je suis une légende”, de Richard Matheson(1954)

Un chef d’œuvre de la science-fiction, incontournable.

Pour  ton  plaisir, savoure le livre, et évite le film qui paraît en ce début 2008.

“Le théorème du perroquet”, de Denis Guedj (1998)

Livre-jeunesse, plutôt bien ficelé, Le Théorème du perroquet fait découvrir au néophyte l’univers des mathématiques sous la forme d’un roman policier. Pour les bons moments lectures des années collège.

“Le maître des illusions“, de Dona Tartt

Un superbe roman noir. Attention toutefois : si les ouvrages de Dona Tartt sont magistraux,  ils exigent qu’on y plonge. A déguster, pas à grignoter.

Et dans ce cas encore, (c’est malheureusement vrai), pour ton plaisir, savoure le livre, et évite le film.

“Je voudais que quelqu’un m’attende quelque part”, d’Anna Gavalda

Quelques nouvelles gentiment écrites, de la fraîcheur et du sentiment. Pas de grands mots pour le qualifier, ce recueil.

Mais fermer un livre avec un gentil sourire aux lèvres et la ferme intention de le garder, c’est déjà en faire éloge. Merci Anna.

“Comme un roman”, de Daniel Pennac

Se retrouver, retrouver de nombreuses vérités sur les livres au long de ce roman, sympathique à lire et assez court.

 

 

“Marina de Vezza”, d’Aldous Huxley

‘1925)

Un regard satirique et malicieux, d’une grands finesse et d’une grande acuité,  exprimé avec humour et talent sur les milieux intellectuels. Et toujours d’actualité…

“Contrepoint”, d’Aldous Huxley

‘1925)

« L’intelligentsia britannique, aux environs de 1926. Au lecteur français, Contrepoint révéla une Angleterre qu’Il Ignorait : cynique, anarchiste, brillante. ” disait Maurois. C’est exactement ça. Brillant.

“Le meilleurs des mondes”, d’Aldous Huxley

‘1925)

Un classique, pour tous. Passage obligatoire – donc idée-cadeau- pour tous les adolescents éclairés.

 

 

Je cesse ma liste sur Huxley car en fin de compte, tous ses ouvrages sont bons.

Je n’ai pas parlé de Julien GRACQ ? Tant mieux.  Je n’aurais pas eu les mots. Lui, il les a. Un régal.

On cherche parfois le déclic qui nous fera choisir un livre inconnu, selon le titre. Et parfois selon l’auteur.

GRACQ se range à côté du Nutella, pour la saveur : on sait quand on commence le pot… 😀

Après, on se relit Isaïe (XIV, 12/15) ?

 
 
 
Aleph se prononce Ha.
Lettre originelle.
C’est de l’hébreu.
 
Aleph Beth Resh   Aleph Kaf Dalet   Beth Resh Aleph
 HA BE RA         HA CA AD        BE RA HA
"Que les choses dites deviennent vivantes"
 
-habracadabrah-