Des livres de poche.
De ces livres qu’on a plaisir à avoir en poche,
Qu’on prête avec circonspection mais qu’on donne comme un baiser.
Qu’on a plaisir à s’offrir et à offrir,
A lire, et à relire,
parce que. La qualité du contenu, l’excellence du style, le plaisir.
“La vie aux mille couleurs”, de Jian Zilong (1983) Un recueil de nouvelles, une écriture percutante, des traits de pinceaux puissants et lapidaires, un regard éclairé. Un grand plaisir. |
“L’élégance du hérisson”, de Muriel Barbery (2007) « Une gourmandise », de Muriel Barbery (2000) Deux romans, différents. Qui ont deux points communs : ils sont du même auteur, et incontestablement splendides. |
Zorro, d’Isabel Allende Un excellent roman de plage sur un thème joliment revisité |
Et après, de Guillaume MUSSO On dirait du Marc Lévy, en mieux, en plus pur, sur un thème digne de Weber. |
les droits des parents séparés, de Claude Lienhard Une mise à jour, une mise au point, qui lève bien des doutes et donne bien des réponses. A offrir sans hésitation à ceux qui en ont besoin. |
Le sabotage amoureux”, d’Amélie Nothomb. Il date de 1993 et je découvre. Quelle écriture! Envie de partager. |
Hantises, de Joyce Carol OATES Une série de nouvelles fantastiques troublantes |
Un couple ordinaire, d’Isabelle Minière Terrible et remarquable. |
Eloge des femmes mûres, de Stephen Vizinczey. Soufre et excellence littéraire! |
L’empreinte de l’ange”, de Nancy Huston-1998 Un livre accueillant, remarquable et documenté. Ne pas se baser sur le synopsis lamentable ahané sur wikipédia. |
“le Huit”, de katherine Neville Qu’il s’agisse de ce roman – thriller historique ésotérique ou du « Cercle magique » du même auteur, Katherine Neville n’a RIEN à envier à Dan Brown. Et puis on ne prend pas le temps de comparer « Le Huit », trop occupé à le dévorer . |
“Le joueur d’échecs”, de Stefan Zweig Un roman, une leçon de vie, un désespoir légitime, et une écriture remarquable qui font de cet ouvrage une pièce incontournable et superbe. |
“Je suis une légende”, de Richard Matheson(1954) Un chef d’œuvre de la science-fiction, incontournable. Pour ton plaisir, savoure le livre, et évite le film qui paraît en ce début 2008. |
“Le théorème du perroquet”, de Denis Guedj (1998) Livre-jeunesse, plutôt bien ficelé, Le Théorème du perroquet fait découvrir au néophyte l’univers des mathématiques sous la forme d’un roman policier. Pour les bons moments lectures des années collège. |
“Le maître des illusions“, de Dona Tartt Un superbe roman noir. Attention toutefois : si les ouvrages de Dona Tartt sont magistraux, ils exigent qu’on y plonge. A déguster, pas à grignoter. Et dans ce cas encore, (c’est malheureusement vrai), pour ton plaisir, savoure le livre, et évite le film. |
“Je voudais que quelqu’un m’attende quelque part”, d’Anna Gavalda Quelques nouvelles gentiment écrites, de la fraîcheur et du sentiment. Pas de grands mots pour le qualifier, ce recueil. Mais fermer un livre avec un gentil sourire aux lèvres et la ferme intention de le garder, c’est déjà en faire éloge. Merci Anna. |
“Comme un roman”, de Daniel Pennac Se retrouver, retrouver de nombreuses vérités sur les livres au long de ce roman, sympathique à lire et assez court. |
“Marina de Vezza”, d’Aldous Huxley ‘1925) Un regard satirique et malicieux, d’une grands finesse et d’une grande acuité, exprimé avec humour et talent sur les milieux intellectuels. Et toujours d’actualité… |
“Contrepoint”, d’Aldous Huxley ‘1925) « L’intelligentsia britannique, aux environs de 1926. Au lecteur français, Contrepoint révéla une Angleterre qu’Il Ignorait : cynique, anarchiste, brillante. ” disait Maurois. C’est exactement ça. Brillant. |
“Le meilleurs des mondes”, d’Aldous Huxley ‘1925) Un classique, pour tous. Passage obligatoire – donc idée-cadeau- pour tous les adolescents éclairés.
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Je cesse ma liste sur Huxley car en fin de compte, tous ses ouvrages sont bons.
Je n’ai pas parlé de Julien GRACQ ? Tant mieux. Je n’aurais pas eu les mots. Lui, il les a. Un régal.
On cherche parfois le déclic qui nous fera choisir un livre inconnu, selon le titre. Et parfois selon l’auteur.
GRACQ se range à côté du Nutella, pour la saveur : on sait quand on commence le pot… 😀