La Pyramide des 10.

un exercice redouté au vu de l’effort fourni, étonnat au vu des resultats obtenus.

Un bip toutes les deux minutes.

Bip.
dix pompes. dix abdos. Une traction.

Faites ce que vous voulez du tps disponible.

Bip. dix pompes. dix abdos. deux tractions.

Faites ce que vous voulez du tps disponible.

à chaque cran, on monte d’une traction. Jusque diX.

Puis on redescend. Neuf. Huit… Jusque 1 traction

Durée totale de l’exercice : 38 minutes

Prestation globale :101 tractions, 190 pompes, 190 abdos.

le monde des arts martiaux, jardin aux sentiers qui bifurquent

—————————————————————

Devant
la difficulté à « définir » les arts
martiaux on peut extraire « 13 points » qui tentent de
cerner les principes de bases et le développement possible des
arts martiaux…

13
points sont purement « subjectifs » et ne résument
évidemment pas ce que sont, seront ou ne sont pas les arts
martiaux…

Ils
ne sont rien d’autre qu’une « image incomplète, mais
non fausse »…

Les
formes
: ce sont des séries de mouvement chorégraphiés
et codifiés qu’un pratiquant d’arts martiaux doit
pratiquer inlassablement pendant l’entraînement. Le
pratiquant acquière ainsi « les caractéristiques
» du système, il bouge et réagit à
l’intérieur des « formes ».

Les
formes constituent ainsi l’ossature de certains systèmes,
mais des recherches récentes sur les arts martiaux ont montré
que certaines formes avaient perdues leur signification avec le
temps. Les systèmes d’arts martiaux modernes ont ainsi
tenté de réinventer des formes ou d’en créer
de nouvelles. Mais certains arts martiaux sont «sans formes»

Le
principe proprio-sensitif
: la réaction physique précède
la réaction mentale. C’est la réaction «intuitive»
acquise par la répétition de séquences.
Certaines formes de combats utilisent le phénomène de «
peur » comme principe proprio sensitif inné et quelques
systèmes « contemporains » font appel aux théories
du conditionnement psychologique pour acquérir des réflexes
conditionnés, d’autres systèmes traditionnels ont
recours à l’hypnose ou l’auto hypnose…

Le
principe proprio-sensitif est aujourd’hui à la base de
l’entraînement dans la plupart des « sports de combat
». Les entraîneurs soviétiques d’escrime et
leurs "tireurs" ont ainsi atteint les plus hautes marches
des podiums olympiques en « conditionnant » des athlètes
à « allumer une lumière rouge »… Mais le
principe proprio sensitif par lui même n’est pas «l’art
martial », même s’il est efficace dans le contexte
sportif…

Le
principe d’inversion
: la force adverse est annulée par
une force égale…comme la souplesse s’opposant à la
puissance… C’est un concept de base relativement moderne qui est
à la base de nombreux systèmes de lutte.

Le
Flot
: il s’agit d’un concept dynamique spécifique aux
arts martiaux « sans formes » qui misent sur
l’adaptabilité par rapport aux formes prédéterminées.
Le flot lui même n’est cependant pas « sans formes »,
car si elles ne sont pas déterminées arbitrairement,
elles naissent cependant au contact des contraintes dynamiques. A
l’intérieur d’un « flot », les formes
formeront un ensemble cohérent de techniques, c’est à
dire « un style ».Pour trouver une métaphore nous
pouvons considérer que la guerre napoléonienne est une
guerre basée sur la « forme » : (carré),
quand aux guerres de guérilla ou aux guerres électroniques
postmodernes (front mouvant), il s’agit de guerre basées sur
le « flot… »

Les
angulations
(néologisme : utilisé pour différencier
« les angles mathématiques »s et les angles «
martiaux ») : concept géométrique que l’on
retrouve dans de nombreux arts martiaux. Les attaques et les parades
sont basées sur une séries d’angles offensifs et
défensifs. Suivant les écoles les angulations peuvent
être simples ou complexes ; ex : « style d’escrime
espagnol » basé sur « le cercle mystérieux
» ou Eskrima basé sur 5 , 6 ou 12 angles… etc…

En
règle générale l’escrime occidentale de combat
possède 9 angles d’attaques et de défense : prime,
seconde, tierce, quarte, quinte, quinte inversée, sixte,
septime, octave

Si
on réfléchit en terme d’angulation il n’existe
fondamentalement pas de différence entre une épée,
une flèche ou un missile… et que le bouclier sois en bois ou
formé d’une batterie anti-missiles… ne change rien au
problème..Les angulations peuvent aussi se traduire en
concept stratégique :


La défaite infligée à Leuctres, en 371, à
l’armée lacédémonienne par le général
thébain Epaminondas, utilisait sa fameuse angulation
«diagonale »…


Hannibal, à la bataille de Cannae, ou 90 000 romains furent
massacrés en 3 heures, utilisa une angulation complexe d’un
triangle « inversé »


Le concept de blitzkrieg du Général allemand Guderian
utilisait une angulation triangulaire (formations en « V »
des panzerdivision)


A la bataille de Stalingrad, les soviétiques utilisèrent
la stratégie d’Hannibal (triangle inversé) pour
détruire la VIe armée de von Paulus (triangle)….

La
connaissance tactique des angulations implique donc toujours une
application globale… Une théorie unifiée entre la
microcosme et le macrocosme…Ce que Myamoto Musashi avait déjà
pressenti dans le « traité des cinq roues » .Ce
concept a été abandonné à l’avènement
des théories de Clausewitz et Jomini… Mais pour les arts
martiaux « une arme à feu » est elle aussi soumise
aux angulations, et les concepts sont valables quelque soit l’arme
utilisée…et la connaissance de ces règles «
peuvent être » déterminantes pour assurer la
survie dans un combat pour le militaire, le policier ou le civil.

Le
temps
: le temps des arts martiaux diffère du temps
classique. Ainsi, le temps d’escrime est basé sur le tempo «
nécessaire » pour effectuer une action, celle ci peut
être simple ou composée : une attaque composée en
deux temps : batté-tiré , en quatre temps :
batté-tiré-dégagé-tiré . Le
temps est utilisé pour perturber la défense adverse et
les variations sont infinies (bottes ou combinaisons) … Le temps
peut aussi être lent ou rapide… ainsi une attaque lente
touchera si la défense est trop rapide. Un combattant doit
être capable de varier la « longueur » du temps à
l’intérieur du rythme…

L’espace
: L’espace du combat peut être courbe ou linéaire
selon les systèmes. Mais il s’agit toujours d’être
au bon endroit au bon moment…d’ou la division arbitraire de
l’espace en trois distances :

1-distance
longue,

2-distance
moyenne,

3-distance
courte…

Ces
trois distances engendrent donc des sous-systèmes de combats
aux tactiques divergentes. Si nous prenons l’exemple d’un
sous-marin lanceur de missiles, celui ci est efficace en distance
longue,mais quelques plongeurs peuvent le détruire en distance
courte.

Les
mutations
: Les arts martiaux font appel aux mutations du
mouvement. Il existe ainsi des mouvements « libres » ou «
contrôlés ». Un coup de poing est un mouvement
contrôlé qui peut être arrêté à
quelques millimètres d’une cible, un coup fouetté est
un mouvement libre qui ne peut plus être arrêté.
Frapper et fouetter en même temps est donc impossible et l’art
des mutations se situe dans l’infinie variété des
règles du mouvement : frapper, pousser, griffer, cingler,
percuter, cogner, effleurer, piquer, etc.

Codex
anatomica
: le corps humain est soumis à des règles
précises à la fois physiques et psychologiques. Une clé
est appliquée en fonction de cette connaissance, et les
techniques de feintes (ou d’élision) prennent en comptes les
réflexes physiques et psychologiques. Le réseau nerveux
et ce que les « arts martiaux » appellent les «
points vitaux » font partis d’un ensemble de connaissances
anatomiques générales qui ne sont nullement «
secrètes »… Cet ensemble de règles doit
permettre d’anticiper sur la réaction de l’adversaire, et
de placer ses techniques (clés, pression, déséquilibre
etc.) comme des pions ou des pièces d’Echec afin de
rechercher le Mat.

La
ruse
:
« la mètis
»
des anciens grecs aou l’art de vaincre par la ruse un adversaire réputé
(ou réellement) supérieur. C’est l’exemple
d’Ulysse, du roi David, de la plupart des héros mythiques
comme Parsifal, Thésée, Odin, Hercule, etc. Les
techniques de ruse sont donc des techniques  « invisibles
» puisqu’elles doivent être camouflées pour être
efficace (techniques de la « main cachée » dans le
système sicilien du stiletto). On trouve aussi ces ruses dans
toutes les techniques dites de « non-garde » qui poussent
l’adversaire à la faute.

Alfonso d’Aldama, célèbre duelliste, simulait à l’occasion
l’ébriété ou la maladresse avant un combat
(
Joseph-Renaud (J.), Traité d’Escrime
Moderne
, Rouen, 1928, pp.236-243),
obtenant avantage sur des adversaires trop sûr d’eux (cela ne
l’empêcha pas de prendre un coup d’épée dans
le poumon), il existe un style à part entière en
kung-fu wu-shu nommé «  la danse de l’homme
ivre » et Musashi, sabreur japonais, ressemblait à
un épouvantail et un vagabond au sein d’une société
ou la propreté était de rigueur. Le principe même
de la ruse : on ne sait jamais à qui l’on a affaire. Le
concept complémentaire de la ruse est donc la prudence…

Le
symbole
: Les symboles sont utilisés dans les arts
martiaux comme principes mnémotechniques et pour donner un «
sens » et une connaissance implicite du « système
». Il semble certains que les techniques préexistaient
d’ailleurs aux théories, on peut ainsi trouver des arts
martiaux avec une grille d’explication dualiste, syncrétiste,
mystique, mathématique, pragmatique etc. il n’existe pas de
limites aux aspects symboliques que peuvent prendre les arts martiaux
et cette « grille » symbolique est elle même en
constante évolution, au risque parfois que les symboles
prennent une part trop importante et que le système petit à
petit, cesse d’être un art martial…

Biomécanique
: en 1921,  Meyerhold, un dramaturge soviétique enseigne «
la biomécanique », un ensemble de
techniques mettant en jeu tout le corps du comédien… conçu
pour un jeu d’acteur sportif et virtuose. En Europe d’autres
systèmes avant-gardistes explorent toutes les possibilités
du mouvement.. L’avant garde artistique eût une influence
indirecte sur les arts martiaux japonais contemporains,
principalement au niveau de la pédagogie…(voyage de Jigoro
Kano en Europe). C’est cette recherche de la « maîtrise
du mouvement : peinture, photo, cinéma, musique, danse et
littérature qui influence les intellectuels du nouveau japon
comme Kumagusu Minataka, le premier maître de Ueshiba, ou
Yukichi Fukuzawa.C’est la création d’une syntaxe gestuelle
particulière à la modernité : fondu, saccade,
raccourci, contrepoids, ellipse, arrêts, ralenti, accélération,
etc. Principes que l’on retrouve aussi bien dans la danse ou le
montage cinématographique.

Créativité
En 1810 l’écrivain allemand Henrich von Kleist dans une
nouvelle intitulé « le théâtre de
marionnettes » formule métaphoriquement un des grands
paradoxe de la modernité : ainsi, un danseur qui assiste aux
spectacles de marionnettes découvre par l’artifice même
de l’art du marionnettiste, que des règles sous tendent la
maîtrise du mouvement. Alors que le seul fait de répéter
inlassablement le même geste naturel par lequel il rattache ses
lacets de chaussure, le rend ridicule et comique dans son effort de
reproduire un geste simple. Pour Kleist, le théâtre de
marionnettes nous renvoi à l’innocence, à une forme
d’avant la forme, qui caractérise la grâce opposée
à une conscience incapable de reproduire un geste simple. Et
c’est cette simplicité du mouvement et sa paradoxale
complexité qui permettent d’atteindre à un état
de grâce esthétique réduit à sa dimension
la plus absolue…

« Le
jardin aux sentiers qui bifurquent est une image incomplète,
mais non fausse tel que le concevait Ts’hui Pên. A la
différence de Newton et Schopenhauer, votre ancêtre ne
croyait pas à un temps uniforme, absolu. Il croyait en une
série infinie de temps, en un réseau croissant
vertigineux de temps divergents, convergents et parallèles.
Cette trame du temps qui s’approchent, bifurquent, se coupent ou
s’ignorent pendant des siècles, embrasse toutes les
possibilités.(…) »

(Le
jardin aux sentiers qui bifurquent,
de Jorge Luis Borges. Extrait.)

Il n'est pas (…non plus)

Il n’est pas permis de considérer le monde comme un bordel à émotions métaphysiques.
S’asseoir et se laisser hypnotiser par son nombril est une solution facile.

Il nest pas…(pensée complexe)

Il n’est pas vain de penser que la loi doit retenir les façons adéquates de rompre avec les formes traditionnelles car rien n’est plus certain que la persistance des formes de la loi quand toute justice à disparu.
Il n’est pas sot de songer que nul système de justice ne saurait s’exercer équitablement à moins que chaque participant – magisters, procureurs, légistes, défenseur, témoin… n’engage sa vie dans tout litige où il entre. Tout doit être mis en jeu dans l’arène.  Si un seul élément demeure hors du conflit et à l’abri de tout risque personnel, la justice est inexorablement compromise.
Il n’est pas impossible (Nietzche. Généalogie de la Morale. 2ème Dissertation) de concevoir une société ayant conscience de  sa puissance au point de laisser impuni celui qui l’a lésée.

Justifications

Les gens se trouvent toujours des justifications.
des lois rigides et immuables ne fournissent guère qu’une base commode aux justifications de chacun, et aux préjugés qui les supportent.
la seule loi universellement acceptable pour les mortels serait celle qui permettrait n’importe quelle justification.
Un non-sens évident.
La loi a au contraire pour rôle de dénoncer les préjugés et de mettre en doute les justifications. la loi doit être souple et variable afin de s’adapter aux exigences nouvelles au fur et à mesure qu’elles apparaissent.
Autrement, elle n’est là que pour servir de justification aux puissants.

Avant que vous dormiez…

L’entraînement des gladiateurs romains

Et si nous parlions de l’entraînement des gladiateurs romains (pourquoi pas…), à  propos duquel on a dit tant de bêtises.

Créer un combattant redoutable demandait de nombreuses années, et de la chance.

Est-il possible de former des combattants redoutables en deux ou trois mois?

Un simple regard historique sur le mode de conditionnement des gladiateurs romains convainc que ce ne n’est tout simplement pas possible, de la même manière qu’on ne forme pas un danseur étoile, ou un sprinter en 3 mois et qu’on ne devient pas Glenn Gould en jouant du piano pendant 12 semaines.

Comment former un bon gladiateur ?

Les premiers pas se font sous la direction des « doctores », maîtres d’escrime spécialisés dans les différentes armes. Il y a ainsi un doctor secutorum, un doctor thraeccum, etc.

Les doctores sont d’anciens gladiateurs réputés pour leur faculté à survivre plusieurs années dans l’arène.

L’entraînement se fait dans une cours rectangulaire sous les ordres brefs (dictada) du doctor. Il s’agit d’avancer au moyen d’une ymnastique compliquée vers le palus, un adversaire immobile représenté par un pieu fiché en terre et mesurant plus de deux mètre de haut.

Le conditionnement développe principalement le travail des jambes et les modes de déplacement, puis l’assaut avec l’épéeet le bouclier, alternativement porté vers l’avant.

On utilise pour cette phase de l’entraînement des armes de « sparring » légères, le rudis, l’épée de bois et un bouclier en osier. Le futur gladiateur doit répéter inlassablement les geste simples d’attaque et de défense.

D’après M. Louis Robert, il existait une progression en quatre niveaux, et le terme « palus » qui définit le poteau d’entraînement à fini par s’appliquer aux « grades » qui définissent le niveau de perfectionnement du gladiateur depuis le « tiro »(débutant) jusqu’à la maîtrise : primus palus, secudus palus, etc…

le premier combat victorieux est ainsi l’examen d’entrée au primus palus, mais combien fallait il de combats pour les autres niveaux ? Si on s’en tient à l’hypothèse de la règle exponentielle : 2 pour le 2, 8 pour le 3, et 16 combats victorieux… pour le palus IV; Il existerait en réalité pour les quatre “Palus”, 16 classes de gladiateurs…, ou seize “couronnes”, ce qui semble confirmé par les inscriptions . C’est évidemment aux vétérans que les doctores enseignaient les subtilités et la réflexion de toute une vie sur l’art du gladiateur. Il existait aussi une école parallèle du métier des armes pour la classe militaire, il s’agissait du système de l’armatura, qui conservait l’enseignement de base au Palus ansi que l’art de combattre en formation, mais il y avait aussi une armatura avancée réservé aux chevaliers et aux sénateurs, dont nous connaissons peu de chose si ce n’est que Jules César avait confié l’entraînement de ses gladiateurs à des chevaliers réputés pour leur science de l’escrime.
Il s’agissait très certainement d’une forme romanisée de “l’hoplomachie” grecque.
Parmi les formes de conditionnement utilisées c’est l’utilisation d’armes plus lourdes que la normale, ainsi que l’art du duel à armes réelles, qui étaient favorisées par les doctores.

Le combat de gladiateur est à la fois une épreuve d’endurance et une épreuve technique car les protections
obligent les combattants à pratiquer une escrime savante et spectaculaire tandis que la durée des combats dans la chaleur et la poussière nécessite une endurance et une forme physique parfaite.

Il est évident que quelques mois d’entraînement ne suffisaient pas à former des combattants redoutables, tout au plus un tiro capable de survivre à son premier combat, mais qu’il fallait des années et de la chance pour arriver au plus haut niveau.

Certains textes antiques nous laissent penser que l’art du combat des romains avait atteint une grande sophistication* : « Hermès, nous dit Martial à propos d’un gladiateur exceptionnel (…)
est habile à manier toutes les armes ; Hermès est gladiateur et maître d’escrime ( notez la différence) ; Hermès est la terreur et l’effroi de ses concurrents ; Hermès sait vaincre, et vaincre sans frapper. Hermès ne peut être remplacé que par lui même. » Le terme « vaincre sans frapper », implique une maîtrise total de l’art martial, bien qu’il soit difficile de définir avec précision ce type de combat, on peut préjuger que Hermès était capable de tuer une homme sans avoir recours à ses armes, qu’il était capable de désarmer un adversaire à mains nues, et de le vaincre par des techniques de lutte. Le nom même de Hermès ; d’origine grecque, laisse supposer qu’il était initié au combats à mains nues (Pankration ?), et que sa qualité de maître d’armes le rangeait dans la double catégorie de gladiateur et de militaire d’élite.

On comprend l’effroi du jeune gladiateur qui se retrouve face à face avec ce prince du combat. Avec ses quelques mois d’entraînement le tiro n’avait tout simplement aucune chance de survivre.

Bien que ce soit exceptionnel, il arrivait que certains débutants sortent vainqueur d’un combat contre un vétéran, comme
sur cette inscription trouvée à Pompéi :

“Spiculus, de l’école néronienne, débutant, vainqueur ; Aptonetus, affranchi, 16 victoires, tué.(CIL 4, 1474)”

Palus (Tentative de reconstruction des grades de la gladiature) :

Tiro(débutant)-1 combat (une couronne)

Palus I- 2 combats

Palus II- 4 combats

Palus III- 8 combats

Palus IV- 16 combats (seize couronnes)

Vedette- 20 combats et + :

Classe I – Statuette en bronze

Classe II – Monument ( 40 combats ?)

Classe III – Demi-dieu (?) – Plus de 40 combats ?

——————————————————————————–

Styles de combat sophistiqués :

Les Romains faisaient la différence entre la catégorie à laquelle appartenait le gladiateur et son style de combat…Ainsi le
“secutor” et le “pulsator” ont des armements identiques, mais ce qui les différencie c’est leurs méthodes de combat totalement opposées… Pulsator veut dire “frappeur”, ce qui laisse présager pour cette classe de gladiateur un style basé sur la puissance pure. Il est évident que les “pulsator” étaient opposés à des combattants techniques.

Postulat et réflexion

on peut discuter des brutalités et des frustrations sociales qui engendrent les êtres mauvais et fous, et trouver aisément des responsabilités.
Mais rien n’altère l’incontestabilité que ces éléments sont irrécupérables et constituent un danger.
Leur droit à l’existence implique la poursuite de leurs œuvres, faisant au bout du compte payer à des innocents le prix de leurs déviances, de leur enfance ou de leur adolescence ratées.
Question : en dehors des notions d’état pénal et d’état social, y a t’il une place, et laquelle, au sein d’une société, pour les aberrations qui lui portent préjudice ?

de l'égalité

L’égalité n’existe pas et les êtres sont inégaux dès la naissance.
Le meilleur type de société est celui qui optimise les choses en sorte de donner à chacun une chance de flotter à son propre niveau.

Imprégnation (redite)

Chaque différent type de gouvernement confère à l’individu une imprégnation particulière.
L’humanité fut de tout temps soumise à de multiples contraintes _ oligarques, auto- ou ploutocrates, avides de pouvoir des différentes républiques, majorités et minorités tyranniques, sans oublier le charme trompeur de la démocratie, des instincts profonds ou des impulsions juvéniles.
Dans tous les cas, la force gouvernante représente aux yeux de l’individu concerné l’autorité dont il croit que dépend sa survie immédiate.
c’est essentiellement la notion de survie qui détermine l’imprégnation.
certaines grandes entités financières brassent plus de potentiel de survie dans leur remarques officieuses que les traditionnelles figures de proue politiques.
L’oublier, le négliger ou en faire abstraction constitue une erreur.
Celui qui travaille à sa propre survie modifie son imprégnation et, par là-même, ses croyances.

Intro

je glisse une nouvelle rubrique dans laquelle j’avais des trucs à mettre. Peu d’assertions, quand bien même le ton serait ferme. Des notes, des cheminements, des interrogations, des retours sur image, justement pour y revenir de temps en temps. La nature a horreur du vide, même dans l’esprit.