le Thym

Le Gnome Noir, sur son blog (à visiter sans modération :  les opinions politiques sont des opinions  politiques, mais ça n’ôte rien à la qualité,

ni au plaisir)  invite à faire connaître les vertus des plantes en sorte de faire un pied-de-nez intelligents aux labos pharmas,

qui alternent entre le grain et l’ivraie, c’est le cas de le dire.

Comment ne pas souscrire à cette louable invitation ?

Clin d’œil à Hecate, je commencerai par le thym. Vous n’imaginez pas combien le thym est vertueux. Découvrons-le, voulez-vous ?

 

En fait, il y a 2 thyms. Le thym commun, et le serpolet. Leur vertus sont identiques, si l’on fait abstraction de quelques divergences

gastronomiques et thérapeutiques subtiles réservées aux spécialistes.

 

La légende veut que le thym soit né des larmes de la belle Hélène. Il pousse spontanément dans les pays du pourtour méditerranéen

et est connu depuis la plus lointaine Antiquité : Egyptiens et Etrusques le faisaient entrer dans la préparation servant à

l’embaumement des morts ;les Grecs en brûlaient devant l’autel des Dieux et en mettaient  aussi dans leurs plats ;

les Romains faisaient de même ; quant aux femmes, elles l’employaient en eau de toilette et onguent pour entretenir leur beauté.

 

Or, on sait maintenant qu’il est un puissant antiseptique, l’ « ennemi de la toxine », disait Trousseau ( l’expérience moderne atteste

qu’un bacille ne résiste pas plus de 35 à 40 minutes à l’action de l’essence de thym), qu’il est un stimulant des fonctions respiratoires,

digestives et circulatoires, qu’il exerce une action tonique sur les centres nerveux, qu’il est vermifuge, antispasmodique, diurétique…

D’où une série impressionnante d’indications sous formes d’infusions (20 à 30 g de sommités fleuries – fraîches ou séchées –

pour 1 l d’eau bouillante ; laisser infuser 5 à 10 mn ; ou 1 à 2 branches par tasse (100 cc) ; 3 ou 4 tasses par jour, après ou entre

 les repas) : digestion pénible, fermentations intestinales, az, ballonnements, manque d’appétit, faiblesse cardiaque, anémie,

fatigue physique et intellectuelle, angoisses, neurasthénie, toux convulsive, affection des bronches, grippe, refroidissements,

insomnie, troubles hépatiques ou de la menstruation, infections des voies urinaires.

Contre la coqueluche et les crises de toux quinteuses : une poignée de plante, séchée ou fraîche, pour 1 l d’eau ; 

faire bouillir jusqu’à réduction de moitié et sucrer au miel ; une cuillerée à bouche toutes les 2 heures ou au moment des quintes.

Contre les ascaris et les oxyures : 3 jours de suite, boire le matin à jeun, ½ h avant le petit déjeuner, cette infusion :

1 cuillerée à soupe de plante, fraîche ou séchée, coupée en menus morceaux pour 150cc d’eau bouillante ; laisser infuser 10 mn.

A l’extérieur, l’infusion (au besoin plus corsée) est indiquée en gargarismes contre les maux de gorge et angine ;

en lotions et compresses pour laver les plaies suppurées, les ulcères, et soulager les douleurs articulaires.

 

Là, je m’arrête une minute, pour une vérification.

Vous connaissez la différence entre une infusion et une décoction ? Une infusion, c’est mettre la plante un certain temps

dans l’eau bouillante. Pour la décoction, on met la plante dans l’eau FROIDE.

A souligner : il faut connaître et respecter les temps donnés. Prenons le tilleul, par exemple, qui a des vertus calmantes.

Si vous  respectez les temps donnés, vous obtenez une tisane jaune qui a les vertus prévues. Si vous laissez traîner,

la tisane vire au rougeâtre, et devient excitante, et vous vous direz : « Ca ne marche pas, ce truc ». Si, ça marche.

Mais il n’y a rien de magique. Il faut respecter les données acquises dans le savoir ancestral. Il est issu des découvertes,

des erreurs, des hésitations et des loupés de vies entières. De ces vies dont nous sommes issus et qui, en se faisant,

nous ont fait.

 

La décoction de thym, donc, (500g de plante dans un sachet de toile pour 4 l d’eau ; faire bouillir quelques mn et laisser

infuser 10 mn) ajoutée à l’eau du bain, stimule les fonctions circulatoires et cutanées ; elle est recommandée aux enfants fragiles,

aux convalescents, aux rhumatisants et aux sujets atteints de maladies de peau. J’en use pour les bains  et les soins du visage

de mon aînée, 12 ans, dont le corps change du fait de l’âge et qui, forcément, extériorise ses modifications puissantes,

inhérentes à la puberté).

La même décoction que pour la coqueluche –évidemment sans sucre – est, en lotions et frictions quotidiennes, un excellent tonique

du cuir chevelu qui tempère efficacement la chute des cheveux.

Les feuilles de thym, séchées et réduites en poudre (en prendrez-vous le temps, à l’aide d’un vieux moulin à café,

à main ou électrique ?), prisées comme on le fit jadis avec le tabac, dégagent les voies respiratoires et interrompent

les hémorragies nasales.

Enfin, s’il ne fallait retenir que cela, le thym est – parmi les plantes- un des plus puissants antiseptiques naturels.

Pour ceux qui voudraient développer leurs connaissances en la matière, puis-je leur suggérer d’investir en recherchant

les ouvrages écrits par Jean Palaiseul, qui contituent une référence incontournable, et en acquérant les écrits de Pierre Lieutaghi,

quasi-bibliques.

 

pensée –

 
Par delà toutes les apparences,
la Réalité,
c’est ce qui continue à exister,
même quand on a cessé d’y croire.

Grippe

 

c’est en effectuant une petite recherche sur la grippe aviaire que je glisse en aparté sur la grippe espagnole.

Tout ce qui concerne cette pandémie du début du siècle est édifiant mais en l’occurrence,

plus édifiantes encore sont les singulières données fournies à l’internaute.

Par chance, les auteurs (wiki, par exemple) ont eu la sagesse de rédiger leurs mémos en conservant le conditionnel.

 

Quelques données, cependant, au fil du oueb, sont presque conformes.

Ça manque de précision (Robert Charroux entre autres , bien documenté mais qui cafouillait un peu dans ses

écrits, édités voici 45 ans) mais avec un bon planisphère et les données de base, les recoupements sont rapides.

Donc en 1917, un chercheur, espagnol, au Pérou, se penche assidûment sur la pharmacopée inca, aussi intéressante

par son âge que par sa richesse, et qui développe des acquis extrêmement développés en puisant dans des sources

végétales, animales et minérales.

Mentionner une soit disant "formule Cascarilla", comme on l’a fait, est ridicule puisque c’est faire référence au quinquina,

à la coca et aux autres plantes les plus usitées dans cette pharmacopée.

Autre erreur, notre homme ne développe pas au Pérou, bien qu’il y soit basé, mais auprès de Kallawayas (en Bolivie, donc.

Il y a à leur sujet un excellent livre de Louis Girault -1984) et, au passage,  parler de culture Nazca plutôt qu’Inca gagnerait

en précision.

Toujours est-il que des bouillons de culture sont développés témérairement et inoculés sur souche porcine.

Ce qui est évident aujourd’hui ne semblait pas l’être alors : une mutation s’effectue, virulente et létale sur les animaux. 

Le chercheur persiste cependant, avec pour conséquence le décès de ses proches.

L’équipe se dissout et le chercheur, endeuillé mais sauf, rentre alors en Espagne.

25 millions de morts.

J’en connais qui vont lever d’un doigt perplexe leurs œillères (!) et ouvrir des yeux comme des soucoupes en m’invitant

à consulter un bon psy. Sage conseil, on me l’a déjà donné en d’autres circonstances. Mais pas valable sur ce coup-ci.

J’apprends en m’amusant :Parlons, pour illustrer mon élan, de Paul Delille.

Votre encyclopédie préférée dira que ce nivernais est né en 1874 et mort à 89 ans (1963).

Médecin, il « devient l’un des principaux pédiatres de Paris, effectue une recherche distinguée sur la tuberculose et les

maladies infectieuses des enfants, est nommé professeur à l’École de médecine de Paris et vice président de la Société

de Biologie.

Pendant la première guerre mondiale, il sert comme chef de la bactériologie de l’Armée d’Orient,

puis il conduit des travaux sur la malaria (tiens, on parlait du quinquina, plus haut) pour lesquels il est fait Commandeur dans

l’Ordre de la Légion d’Honneur ».

A 78 ans, bon pied bon œil, il s’agace sur ces maudits lapins qui infestent Sa propriété de Maillebois (28170),

 et décide de commettre un acte « d’honneur civilisé (sic) » en éradiquant scientifiquement ces monstres.

Il sollicite un ami, professeur agrégé de la faculté de médecine de Paris et détaché au « Centre de collections de types microbiens »

à Lausanne qui, gentiment, lui expédie le 9 janvier 1952 un flacon renfermant 1cm3 de sang où gravite une culture microbienne

(elle a été prétendue comme issue d’une souche sud-américaine, mais ça reste à confirmer).

Après de menus travaux, notre professeur inocule à deux lapins sa souche , et les relâche sur ses terres. Le succès est remarquable.

Le fléau se propage rapidement sur toute la France, l’Europe et atteint même l’Australie où il fait des ravages.

La myxomatose, joli virus filtrant, déjà isolé en 1898 par Sanarelli.

Le rapport avec? Il y en a plusieurs. Celui-ci suffira et donnera la mesure des autres :

Cueillons dans la campagne printanière le cadavre d’un lapin mort de la myxomatose, arrachons le cœur et le foie,

pilons au mortier, et filtrons pour en ôter les résidus de chair, en sorte de récupérer un beau liquide ocre qui,

au microscope ordinaire, s’avère très vivant.

Pour conserver ce bouillon de culture, renouvelons fréquemment la provision alimentaire en sang de lapin.

N’importe quel bon biologiste vous le confirmera : de temps en temps, donnons à notre bouillon de culture du sang de crapaud,

en sorte d’obtenir une mutation.

Si après la mutation, nous donnons peu à peu du sang humain (le vôtre conviendra), quelques virii, pour ne pas périr,

l’accepteront et deviendront virii humains.

Si nous sommes toujours vivants, nous deviendrons connus. Et peut-être reconnus.

Bon, ,je retourne à ma grippe.
 
 

Pensée

 
L’esprit de jouissance altère et damne ce que l’esprit éclairé édifie.

36 E

Douze méridiens parcourent le corps.

Quatorze en fait car il en est deux, antérieur et postérieur, qui suivent la ligne médiane du corps.

Ces méridiens sont les axes par lesquels passent l’énergie de notre corps et par lesquelles elle est répartie.

Cette énergie, c’est le Qi.

Elle se distribue harmonieusement quand nous sommes en pleine santé, dans l’équilibre du Yin et du yang,

en suivant les douze méridiens (les deux autres étant des axes médians).

Le long de ces méridiens, on a noté qu’il existait des points réflexes.

Ce sont ces points réflexes qui vont permettre d’intervenir pour rétablir l’harmonie entre le Yin et le Yang si celle-ci est interrompue ou  altérée.

L’énergie sera alors de nouveau harmonieusement répartie, contribuant à résoudre les problèmes, comme par exemple en référant au cortex de problèmes rencontrés qu’il ignorait, en lui fournissant les données qui généreront son intervention et ses directives, naturelles et adaptées au souci, et en lui permettant, ainsi, de les résorber.

Il y a environ 500 points réflexes, associés chacun à un organe vital. En les sollicitant, cela permet de redistribuer le flux énergétique convenablement.

On y approche le Yin dans la douceur, en sollicitant gentiment un ou plusieurs points réflexes pendant de longues minutes.

On y sollicite le Yang, plus abruptement, en choquant le point réflexe et en le contraignant à une réaction immédiate.

C’est le principe de l’acupuncture, des shiatsus et des kuatsus, mais il y  a d’autres formes de sollicitations. Développons un peu.

Les kuatsus sont, par définition, des coups frappés.
On constate l’efficacité de leur sollicitation dans certains coups spécifiques aux arts martiaux,
expéditifs dès lors que le pratiquant développe convenablement la technique.
Dans la pratique des arts martiaux, on en approche également l’intérêt à l’entraînement.
Certains kuatsus sont bien utiles pour apaiser les conséquences  d’une frappe incapacitante.
Pour illustration brève, le rétablissement d’une respiration coupée, un déblocage musculaire, le réveil d’un KO ou la disparition rapide de la douleur consécutive à un impact (testicules, par  exemple).

Les shiatsus, plus doux, sont des massages sollicitant les points réflexes des méridiens.
Exemple. Regardez le dos de votre main gauche et écartez-en les doigts au maximum.
Observez l’index et le pouce, et considérez la ligne qui constitue le côté de votre index (côté pouce).
Prolongez-la en pensée sur votre main .
Considérez maintenant la ligne qui constitue le côté de votre pouce (côté index).
Prolongez-la en pensée sur votre main. A l’intersection de ces 2 lignes commence un méridien. Vous êtes sur un point réflexe.
Souvenez-vous en et n’hésitez pas à l’appuyer régulièrement (vers l’index) de votre autre pouce, surtout si vous êtes sujet à des maux tels que les céphalées (je n’ai pas dit migraines, c’est différent), les douleurs dentaires, le rhume fréquent (il décongestionne toute la zone ORL), les problèmes de constipation (qu’il atténue).

Ce point se nomme Hegu, et de lui part le méridien du Gros Intestin.
Donnée importante : Hegu ne doit pas être sollicité si vous êtes enceinte, car votre équilibre est alors très différent.

L’acupuncture est la science la plus précise en la matière. Les aiguilles, plantées superficiellement, ont une incidence remarquable de par la précision de leur action. De Yin ou de yang, qu’importe la méthode, dès que l’aiguille entre en contact avec le centre d’énergie, elle en dégage le flux d’énergie dans les secondes qui suivent.

L’acupuncteur leur adjoint parfois une touffe d’armoise broyée, qu’il fait brûler. Cela sert à générer une chaleur intense (que nous ne sentons pas, il s’agit de microbrûlure et la zone est peu innervée) qui va stimuler le cortex via le point réflexe, comme énoncé plus haut.

Les pointes de chaleur adoptent également le même principe. Elles sont cependant éprouvantes car de prime abord, il ne s’agit ni plus ni moins que de stimuler un point réflexe par une brûlure « ponctuelle », sur le point réflexe.

Dominique LAPIERRE, merveilleux homme auquel je rends au passage un hommage humble et respectueux, en fait état dans son ouvrage « la Cité de la Joie », en évoquant avec authenticité le «Point du Coolie ».
C’est une brûlure à l’état pur qu’en Inde, les coolies éclairés s’imposent au printemps, sous le genou.
On l’appelle effectivement le Point du Porteur chinois, et il répartit des énergies essentielles dans notre corps.
Les acupuncteurs le sollicitent pour les maux relatifs au Gros Intestin et à l’estomac,
mais il influe aussi énormément sur l’énergie de la partie inférieure du corps, sur la pugnacité du caractère et, traditionnellement, sur la longévité. Il se trouve sur le tibia, à trois mesures sous la rotule.

Voilà. Une petite approche qui donne la mesure d’une science développée depuis des millénaires.

Une amie admirable, aidée par cet art trop méconnu sous nos latitudes, abandonnera bientôt paisiblement un corps fatigué pour une clarté accueillante.

Catéchèse – 1.

Le problème, avec le rituel chrétien, c’est qu’on a tendance à le trouver puéril, iconoclaste et un rien menteur,
au bout du compte.
Le caractère abscons de l’Eglise et de son histoire n’aide pas à penser le contraire.
Abscons est le mot.
Une pensée, et un billet, inspiré d’un catéchisme discutable – et un tantinet primaire à mon sens –
qu’il me faut régulièrement revoir pour mes filles.
Même si mon concept en matière de théologie rejoint Musashi : respecter les dieux sans compter sur eux.
Car le rite chrétien est fait d’images, de gestes, de mots, de rites.
De symboles.
Il rappelle, pour donner un aspect visible à l’invisible, un caractère palpable à l’impalpable.
Et il cache souvent dans ses enchevêtrements des éléments qui échappent au fil du temps,
impliquant en nos temps modernes bien des confusions.
Considérons une narration de l’Office avant le concile. Les formes ont changé, le fond demeure.
Le prêtre commençait la messe par la récitation d’un psaume qui débutait ainsi :
Introibo ad altare Dei (je monterai à l’autel de Dieu),
ce à quoi les enfants de choeur répondaient, la tête baissée :
Ad Deum qui laetificat juventutem meam (Près du Dieu qui réjouit ma jeunesse).
Puis ils relevaient la tête vers l’autel, pour n’y voir que l’image d’un crucifié, perclus de douleurs.
Beaucoup ont du s’interroger.
L’image est un contresens qui masque la nature et la signification des mots.
Ce n’est pas une illustration. C’est un document de l’histoire.
Les signes, on le sait, jouent un rôle de reconnaissance mutuelle à l’intérieur d’un groupe, d’une société.
Ils sont un code quand ces groupes sont contraints à la clandestinité,
comme ce fut le cas pour les premiers chrétiens.
Or la croix n’est pas apparue immédiatement parmi les signes utilisés.
On s’est parfois trompé sur ce point, parce que la dernière lettre sémitique est le thav,
qui a la forme d’une croix (+ ou X) et fut utilisé par les hébreux dès le VIIème siècle avant J.-C.
Pour compliquer les choses, le thav est vite devenu à leurs yeux comme une signature de Dieu,
comme le signe d’une victoire (sur l’envahisseur romain, ou sur le mal grâce à Dieu),
et il ressemblait au thau (T) des grecs.
Bien des juifs étaient hellénisés, parlaient grec et non hébreu.
(C’est pour eux qu’a été rédigée une traduction grecque de la Bible, la Septante).
Si bien que cette lettre en forme de croix a connu un prodigieux destin bien avant notre ère.
Elle n’évoquait pas le supplice de Jésus – qui n’était pas encore advenu – mais la gloire, la victoire,
l’illumination et, plus encore, Dieu lui-même.
D’autres symboles, qui évoquaient le Messie, tels que la palme, la couronne, la vigne et l’arbre de vie,
ont été utilisés par les premiers chrétiens.
On connaît aussi le succès du poisson, souvent apparu sur les sarcophages des catacombes.
C’est qu’à l’origine, des dauphins avaient été gravés sur des sarcophages païens.
Pline décrit d’ailleurs le dauphin comme un valeureux sauveteur qui prend sur son dos le naufragé pour le ramener vers le rivage.
Les chrétiens virent en ce sympathique animal l’image du Christ, sauveur et passeur d’âmes.
Ils s’avisèrent en outre que les lettres grecques du mot icthus (poisson) pouvaient être les initiales de “Iesous Cristos theou Uios Soter” ( Jesus Christ fils de Dieu sauveur).
Les temps changent, le monde va, les spiritualités évoluent,
et la croix de gloire est devenue symbole de souffrance, de malheur et de mort.
Elle peuple les cimetières et ce qui fait le christianisme, aux yeux de beaucoup,c’est le don – absurde – des larmes.
Ce qui avait un sens pour les hommes des premiers siècles n’a plus le même sens aujourd’hui.
Il arrive que des signes trahissent le message qu’ils veulent porter.
On ne peut pas parler aux hommes du troisième millénaire avec les signes et les mots des premiers temps.
A moins de leur expliquer.

Catéchèse – 2.

Nombre ces prières récitées, dites ou pensées.
Elles s’achèvent par un mot : Amen.
Que signifie-t’il ?
Si vous cherchez un peu, vous trouverez ceci :
– c’est une interjection.
– c’est un mot anglais.
– c’est un mot hébreux signifiant “ainsi soit-il” et qui termine une prière dans la religion chrétienne.
– c’est une mot utilisé par les chrétiens pour entériner / témoigner une approbation en fin de prière ou d’une
déclaration.
– c’est une  exclamation exprimant l’agréement d’une déclaration.
– c’est un mot qui signifie “c’est vrai”.”Nous approuvons”.
– c’est un mot hébreux qui témoigne de foi, de sincérité et de certitude, de permanence, de durabilité, de
fidélité, de vérité, dont la signification rejoint dans un cadre général le mantra sanskrit “Aum”, ou “Om”.
– Dans l’Ancienne Egypte, un des principaux dieux été nommé Ammon.

Tout est un peu vrai. Tout est un peu faux.
Interpétation n’est pas traduction.
Ce mot se retrouve dans plusieurs langues anciennes ayant leur berceau au Moyen-Orient, avec le même sens:
il implore.
Amàn.
En français, cela se traduit par un expression :
“De Grâce…”.

Carré

S  A  T  O  R
A  R  E  P  O
T  E  N  E  T
O  P  E  R  A
R  O  T  A  S
 
 
 

Intelligence

L’intelligence, c’est la faculté de saisir et comprendre les relations entre les choses.
Quant à l’évaluer, il ne faut pas oublier que les tests d’intelligence sont faits dans le but de prouver que les personnes intelligentes sont celles qui ont un esprit identique à l’esprit des inventeurs des tests d’intelligence.

origaru-onaï

je n’ai de souvenir que les rais de lumière
sur son charmant visage éclaboussé de rêves
et ce joli bouleau à la stature altière
dont les feuilles au loin tremblaient, tremblaient sans trêve.

Sous la brise volette une petite plume
et sous ce même vent un marteau bat enclume.

C’est dans l’obscurité que la lumière nait,
et c’est par la lumière que l’ombre se fait
et l’ombre devient nuit, et vient l’obscurité.
c’est de l’obscurité que la lumière naît..