Ajouts

 
Insertion de nouveaux éléments dans les "Dossiers".
 
Il faut rendre à César…
Ces textes incontournables sont librement téléchargeables sur le net.
Je les regroupe ici par commodité.
Ni leur rédaction, ni leur mise en page ne sont de mon fait.
"L’art de la Guerre" a semble-t’il été émis par l’OIC mais faute de signature sur le document, je n’en suis pas certain.
Le texte, vérifié, est bien sûr conforme à l’original.
De même pour le "Traité des 5 roues" (ou Gorin-no-sho) de Myamoto Musashi, et l’Hagakuré, qui sont le fruit du travail d’André Abrahami.
Qu’ils soient ici reconnus, et remerciés.

Dossiers publics

 
J’ai testé une fonctionnalité proposée  dans la conception du blog, à savoir la mise en place de dossiers et de fichiers partagés.
A priori, ça n’a pas l’air de fonctionner impeccablement.
Je tiendrai donc une liste à jour . En attendant l’ouverture d’un site ftp, peut-être.
Si une doc se révèle difficile à télécharger, il suffit de me laisser un post avec votre url.
Pour l’heure, je me suis penché dans un premier temps sur les "Ecrits militaires" de Vegece.
On les trouve sur le net, mais terriblement incomplets, mal agencés, ou sous forme de photographies numériques inexploitables
et catastrophiques à l’impression.
Je me suis donc fendu d’une refonte complète, remise en page et exploitable, avec indexation des chapitres.
De quoi faire plaisir aux amateurs, étudiants, puristes, historiens, élèves-officiers et passionnés de tous poils.
A ma connaissance, il n’est plus édité depuis des lustres.
Je ne l’ai vu apparaître à la vente qu’en "livre rare", entre 200 et 1200 euros selon l’état, ou répertorié dans des bibliothèques
de renom. C’est dommage.
Ici, c’est gratuit.

Vins: du plaisir de partager

Vous demanderiez quoi, à un vin ? Pas facile. Chacun ses goûts.
Si on s’y connaît, ça va. Mais sinon ?

Moi, j’ai rencontré par chance des vignerons fous. Le mot « bio » est à la mode.
Leur vin est mieux. Il est « propre ».

J’ai goûté, désabusé, dubitatif, blasé.
En écoutant d’une oreille : «  ..pas de sulfites… Caroline… grolleau…chenin… bla-bla… ».

J’ai goûté…découvert. Les saveurs sont des révélations. Après, je n’ai jamais été si attentif.

J’ai pris quelques bouteilles, le prix l’autorisait, et je me suis retranché.

J’ai ouvert une bouteille, me suis servi un verre et l’ai savouré.
Le lendemain, un autre verre de la même bouteille me proposait un autre vin- c’était pourtant le même  -, plus lumineux. L’oxygénation modifiait, mais ne dénaturait pas.

Le surlendemain, je renouvelais, une nouvelle fois agréablement surpris, et ainsi de suite.

Jamais déçu, et encore étonné.

LA Question – mea culpa, je fus gastronome- vint. Quel mets accompagnerait ce vin ? Elle se transforma, et je trouvais :
sans doute, de nombreux mets y trouveraient bonheur, mais intérieurement, je savais avec évidence où placer ce vin : avec un ami apprécié, avec un amour, avec un livre chéri. Hors du temps et des valeurs. Sa saveur l’imposait.
Prenez ce petit moment de plaisir pur.

Pat  et babass ont créé  le domaine des griottes  en 2001.
Quelques  hectares au départ, jusqu’à 12  en 2002 pour en arriver à 8,5 aujourd’hui.
Du gamay, du grolleau, du pinot d’aunis, du cabernet franc et sauvignon pour les rouges, un peu de sauvignon , de chardonnay
et du chenin pour les blancs.

Le vignoble est cultivé en biologie et la vinification est  “naturelle : tout le vignoble est labouré, les traitements sont à base de bouillie bordelaise et de soufre mouillable ou fleur, l’accent est mis sur la traction animale pour les travaux de la vigne.

En cave, le respect du raisin est de mise, pressoirs verticaux, chargement des cuves par gravité, vinification sans soufre (so2)….Les vendanges sont manuelles et sorties des rangs de vignes par caroline, la jument.

Des pressoirs verticaux permettent un pressurage lent et doux respectant l’intégrité du raisin…

La production se décline en différentes cuvées, rouges, blancs secs, rosés, mousseux et liquoreux.
Les noms de cuvée:
blancs secs:
-sauvageonne (sauvignon)
-voie lactée (chardonnay)
-bonnet d’âne (chenin)
-navine (chenin)

mousseux:
-moussaillon (assemblages)
rosé:
-poils de carotte (assemblages)

rouges:
-poivriere (pinot d’aunis)
-p’tite gâterie (assemblages)
-griotte (cabernet franc/sauvignon)
liquoreux:
-navine (chenin)
-caroline (chenin)

Si le cœur vous en dit, prenez contact au 0682568075 avec Patrick Desplats ou au 0682003267 avec Sébastien Dervieux.

Ils sont situés à 25 kms au sud d’Angers direction Cholet à Saint Lambert du Lattay (49)
e-mail: griottes2@wanadoo.fr
Que du bonheur. Ce n ‘est même pas de la pub. Juste de l’info.
peut-être aussi, quelque part, des perles aux cochons.

Recette : le Tourin

Le Tourin est une soupe à l’ail, que l’on faisait jadis en Dordogne, traditionnellement pour nourrir et réchauffer
les vendangeurs après leur labeur.
Savoureuse, nourrissante, simple et exquise, je la pratique depuis une vingtaine d’années et j’ai testé toutes les recettes,
toutes les variantes et tous les styles (ça vous fera gagner du temps :-).
je retiens au final, inconditionnellement, celle qui suit.
Notez que l’ail violet, pour sa saveur, est conseillé, mais que n’importe quel ail honorablement élevé fait l’affaire, pourvu
qu’il soit goûteux et charnu.
Il va vous falloir :
– de l’huile d’olive
– du pain en tranches, que vous allez faire griller.
– selon ce que vous avez sous la main, dix à vingt gousses d’ail bien charnues
– un superbe oignon
– une belle tomate
– un litre d’eau
– 2 oeufs
– du vinaigre
– du sel et du poivre
– du gruyère râpé (facultatif, mais rigolo et nourrissant…)
 
* D’abord, frottez d’ail avec enthousiasme vos tranches de pains grillées, puis cassez-les en morceaux. Hop, sur le côté.
* Cassez les oeufs, séparez dans deux bols les blancs et les jaunes, et diluez ces derniers dans 2 cuillerées à soupe de vinaigre.
Hop, sur le côté aussi.
* Faites revenir à l’huile d’olive l’ail haché (pas trop fin) mêlé à l’oignon émincé et à la tomate coupée en petits morceaux.
Ne laissez pas brûler, l’ail roussit vite…
* Versez l’eau dessus.
* Portez à ébullition une bonne dizaine de minutes, et coupez le feu.
* Versez aussitôt le blanc d’oeuf dans le bouillon en mélangeant bien et continuellement, puis les jaunes.
* Passez un bon coup de mixer là-dedans.
* Salez, poivrez, et servez tant que c’est chaud, avec les croûtons, et le gruyère râpé.
* Appréciez le silence de vos convives, très concentrés sur la dégustation.