Nouvelles positions sexuelles

Ben oui.

C’est lamentable mais je vais une fois encore me prouver par ce billet que, même si j’utilise ce bolg (exprès- et pis j’aimais bien hotmail, avant) comme bloc-notes, il est lu (ce qui ne me gêne pas mais ne m’excite pas non plus) en fonction du caractère stimulatoire des titres des billets. C’est bien, ça donne la mesure du  lectorat, et de l’attention que je dois lui porter (Nolite mittere margaritas ante porcos…). Quant aux positions en question, soyez inventifs. Internet n’est pas un recours en la matière, et si vous y êtes réduits, vous entrez dans une catégorie désolante (mais c’est bien ainsi : ça relève de la sélection naturelle.)

Au delà de wiki qui…

Et pour info.

Le “tractatus de tribus impostoribus”, il existe. Même si  il y en a dont c’est le cadet des soucis, et d’autres que ça titille sérieusement. Et toc.

Retour sur la burka

Loi du 26 brumaire an VIII (17.11.1799), non abrogée donc toujours en vigueur.
“Toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de Police pour en obtenir l’autorisation” (les circulaires de 1892 et 1909 modifient cette loi en autorisant le port du pantalon “si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d’un cheval”).
Et pis c’est tout.
Alors qu’on cesse de faire d’un cas vestimentaire minoritaire une affaire d’état et de nous importuner avec des imbécilités accessoires.

Aujourd'hui

C’est facile à retenir, les belles dates dont le renouvellement réjouit : 30 avril, Camerone, et 30 septembre, l’anniversaire Ludo.

Dgiveli ! Joyeux Anniversaire à toi.

raiponse

Il y a deux sortes de foi : celle de l’ignorance, orvietan face aux aléas des cosmes, sublimé de l’amalgame de vestiges d’épaves rejetés par les flots de la mémoire collective défaillante et le flux des introspections, et celle de la connaissance, face à laquelle les croyances font figure de géométrie euclidienne devant Lobatchevski.

La première est de rigueur. Elle s’impose dans toutes les strates de notre culture à travers la mémoire sélective qu’on nous transmet et les analyses soporifiques dont on nous inculque le style.

Je jetais un oeil sur la Pensée telle qu’on l’aborde sous nos climats dans les enseignements et, en ce contexte, contemplais son arborescence. Splendide : quelle remarquable fluidité, évolutive, linéaire, monotone, lénifiante et aseptisée.

On survole, loin au dessus des nuages,  des reliefs dont la forme échappe et c’est dans une vision floue en 2 dimensions qu’on croise en aveugle métonymies, métaphores, allégories, synecdoques et hyperboles, sans en saisir le sens ni la mesure. Quant au fond des choses, on suit des lignes de pensées uniques bien qu’ondulatoires (Lobatchevski, disais-je), les autres prenant des odeurs de soufre. Des exemples ?

DAubigné, du Bellay, Davy Du Perron, Louise Labé, Malherbe,  Montaigne, Bossuet, Pascal, descartes, Thomas d’Aquin : y’a. Joseph de Maistre, Fabre d’Olivet, Ballanche oi Louis-Claude de Saint Martin : y’apas.

Explication du fichier ADN

Avant, pour retrouver un criminel, ils utilisaient les empreintes digitales. Mais c’était possible de se tromper. Alors, ils prennent les empreintes digitales des spermatozoïdes ; t’en as pas deux avec les mêmes doigts.

la grève des bouffons

Demain, grand mouvement de grève. Beaucoup d’égoïstes gesticulants dans les rues.

Ils ont tous le même profil… Pour la plupart employés d’état, souvent avec deux salaires à la maison, ils sont gras à souhait, petits bourrelets sur les hanches, ont un avis sur tout et flottent en haut de la pyramide de Maslow.

Ils prennent le pays en otage en se moquant bien de ceux qui doivent VRAIMENT peiner pour vivre, de ceux qu’ils lèsent en les privant des services PUBLICS auxquels  leur citoyenneté et leurs impôts donnent pourtant droit, et des devoirs qui normalement sont les leurs.

Dans le passé, à tort, on a donné leur nom aux classes sociales inférieures. Mais il n’y a pas de doute : la chienlie, c’est bien eux.

Pensées érotiques.

“L’érotisme exige une obscénité légèrement sublimée (..) une obscénité poétique”, disait Boris Vian.

Cette phrase me revient après que j’aie relu avec plaisir deux Dames si différentes et si semblables et sous la plume desquelles je m’enrichis à chaque relecture : Marie-Catherine d’Aulnoy (un p’tit côté Marie-Margot, au passage) et Mathilde de Morny.

Xaviera Hollander eut gagné à naître française : les nuances de la langue lui auraient autorisé ce qui lui fut interdit par la sienne sans qu’elle en eût conscience..

I love the smell of napalm in the morning…

C’est juste pour faire bisquer….

Au menu ce midi, coq au Riesling. J’hésite vraiment. D’une part pour l’accompagner de pâtes ou de pommes vapeur, d’autre part pour décider si je sers en parallèle des cèpes, ou des lactaires. Je crois que je vais opter pour les pommes vapeurs et lactaires.

Faire bisquer…oui. Mais au delà.

Ca paraît drôle, comme ça… Ca ne l’est pas. Ce sont des instants – aussi -douloureux. Ces instants de bonheur – simples, paraît-il – auxquels d’autres, plus démunis mais pas moins fiers, n’ont pas accès. Des instants de bonheur qui n’atteignent pourtant leur plénitude, quand on a la chance d’y accéder, que s’ils sont partagés.

Des grèves et des enseignants.

Un mot sur (et à ) ces enseignants qui “font grève” sans prévenir les élèves avec lesquels ils ont cours. La grève est un droit, certes.
Ni ce droit, ni les valeurs clamées ne sauraient être dénigrées ou remises en question dans le politiquement correct. En revanche, exiger un respect et des attentions que vous n’offrez pas en retour est osé.
 Vous dissimulez,jusqu’au jour même, votre absence gréviste :
C’est votre droit, direz-vous.
Mais ce faisant, vous n’avez cure des enfants qui porteront pour rien le matériel de votre matière, passerons des heures en permanence alors qu’ils auraient pu rentrer chez eux et y travailler, et ne rattraperons bien évidemment jamais le cours que vous leur avez ôté.
Vous vous moquez de même des parents qui jonglent avec ces imprévus et vos cachotteries, embarrassés de solliciter des demi RTT au dernier instant, astreints à gérer des trajets ingérables et contraints de brider leur journée professionnelle à cause des impondérables que VOUS leur imposez.

Côté face, vous considérez  le respect comme un dû et vous sanctionnez le manque de politesse auprès des élèves.

Côté pile, vous menez votre train en catimini et vous témoignez ouvertement une négligence méprisante aux élèves comme à leurs parents en gérant égoïstement votre quotidien au détriment des leurs, alors qu’ils eussent été conciliables.

De fait, cette dynamique à oeillères  vous renvoie le mépris que vous offrez, au lieu d’animer un soutien à votre cause.

Le respect n’est pas un du, quelque soit l’âge de votre interlocuteur.
L’estime que vous obtiendrez sera à la mesure de vos faits, quelques soient vos droits.
Et si la plus élémentaire des courtoisies vous fait défaut, vous obtiendrez peu.

Défendre des avantages corporatistes en faisant payer des tiers qui n’y peuvent rien ne relève pas de la grève, mais s’apparente à un arbitraire irresponsable dont la mauvaise foi franchit les limites du jeu rhétorique.

Une grève ? Certes pas. Une jacquerie.