Conte pour dormir : le Diable et ses outils

Un jour, fatigué, le diable décida de prendre sa retraite.
Comme sa couverture sociale n’était pas suffisante, il décida de vendre sa trousse à outils.
Tout était là : la méchanceté, l’envie, la jalousie, la haine, l’avidité, la suffisance, le mépris, le cynisme, etc.
Mais l’un des outils était à part et semblait beaucoup plus usé que les autres. Intrigué, un passant lui demanda :
« Qu’est-ce que cet outil, et pourquoi le vendez-vous beaucoup plus cher que les autres ? »
Le diable répondit : « C’est le découragement ».
Mais l’autre insista : « Pourquoi vendez-vous le découragement beaucoup plus cher ? »
« C’est très simple. C’est l’outil le plus facile à enfoncer dans le coeur de quelqu’un. Et lorsque le découragement y a été introduit, il est beaucoup plus facile d’introduire tous les autres outils, quels qu’ils soient. »

Empathie

Dans une ville pas très grande, il y a quelques temps, on a diagnostiqué une tumeur au cerveau chez un garçon de 15 ans.
La chimiothérapie lui a fait perdre ses cheveux, et il appréhendait beaucoup de revenir chauve au lycée.
Le regard des autres, les filles chuchotant, le montrant du doigt.
Le jour où il a repris les cours, alors qu’il approchait du lycée, il a vu un de ses copains qui arrivait, chauve lui aussi. Puis un autre. Et encore un autre.
Pour son retour, tous les élèves de sa classe s’étaient fait tondre.

Apoptose

Enfin ! On s’oriente peut-être intelligemment vers une solution finale, au vu de la tournure des derniers évènements. Il est simplement dommage qu’Israël à travers Netanyahu se comporte comme un sale gosse capricieux et qu’il appartienne aux Etats-Unis et à l’Europe de faire preuve de réflexion et de sagesse à sa place.

Je reviens sur un billet antérieur qui avait un peu déplu mais tant pis. De toute façon, plaisant ou non, on peut se démener comme on veut : on aura toujours du mal à faire passer une odeur de chiottes pour du muguet, quelque soit le déo employé. Ici, l’idéologie LDJ qui, loin d’être minoritaire, se révèle communautaire et générale. Je reviens sur un billet antérieur parce que j’avais du mal à mettre des mots précis sur une situation précise. En l’occurrence, l’attitude terroriste palestinienne.

Tout acte terroriste est déplorable, blâmable. Individuellement, ce sont toujours des innocents qui en souffrent. Dans ce cas très particulier, les coupables sont de deux eaux : les instruments humains (qui finissent aussi en charpie) et le gouvernement israélien qui, par sa politique et le comportement qu’il adopte, force la Palestine à une apoptose pour mieux s’en plaindre et en abuser.

Il est temps d’apaiser la situation, quitte à ce que le sale gamin se prenne  au besoin une paire de gifles bien méritée par les adultes.

Films

Allez, un peu de pubs pour deux films qui le méritent. Ils n’ont absolument aucun point commun mais sont magnifiquement complémentaires. Et sans concessions.

STOIC (2008), de Uwe Boll, avec Edward Furlong,Shaun Sipos,Sam Levinson, Steffen Mennekes.

PATER (2011), de et avec Alain Cavalier et Vincent Lindon

Chauve-souris – 2

Je parlais il y a peu d’une pensionnaire convalescente restée quelques jours.

M’en  accaparer le mérite et ne pas rendre hommage à l’équipe d’intervenants serait injuste, d’autant qu’ils ont parfaitement maîtrisé  la situation : Gestion du stress dans un premier temps, enchaîné d’un ballet d’initiatives réfléchies,  une adaptabilité avérée et un sens des responsabilités qui les honorent.

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HACOC

Régulièrement, je m’entends reproché par une gent féminine qu’il n’y a pas de café ici.
Eh bien si, il y en a.
Mais faut-il rappeler qu’il s’agit d’un blog et non d’un site ?
Cela implique que les fonctionnalités sont plus limitées et qu’il est difficile d’y mettre une application en ligne.
Rien ne vous empêche cependant de télécharger HACOC dont vous aurez un aperçu par la copie d’écran ci-dessous.
Pour le café lui-même, cliquer sur Options / Café et choisir le sous-menu (Type, Origine, Saveur, Mouture, etc). Le choix est assez varié pour satisfaire les plus exigeants. Quelques exemples dans l’ordre alphabétique) :

Café AUSTRALIE SKYBURY
Café BRESIL BAHIA
Café BRESIL crible 17/18 Fine Cup
Café BRESIL Expresso Blend
Café CAMEROUN CAP LAMI
Café CHINE BAOSHAN HG
Café COLOMBIE – Medellin Supremo “Quindio” crible 18
Café CONGO – Arabica Lavé Kivu 4 ” Bord Lac”
Café COSTA RICA S.H.B
Café de SAINT DOMINGUE Barahona » Altura
Café COSTA RICA TARRAZU
Café Cuba Serrano Superior
Café EQUATEUR LAS TOLAS SUPREMO
Café ETHIOPIE MOKA HARAR
Café ETHIOPIE MOKA YRGACHEFFE
Café ETHIOPIE MOKA SIDAMO
Café GUATEMALA S.H.B région Huehuetenango
Café HAÏTI XXX
Café HAWAÏ KAUAÏ ESTATE
Café HONDURAS – AQUACATE Micro production
Café HONDURAS S.H.G
Café INDES MALABAR MOUSSONE AA
Café INDONESIE SULAWESIE KALOSSIE MAKASSAR
Café JAMAIQUE BLUE MOUNTAIN
Café KENYA AA PLANTATION
Café MALAWI AAA Plantation MZUZU
Café MEXIQUE ALTURa
Café moulu TANZANIE RUVUMA AA
Café NICARAGUA S.H.G Pacamara “Las nubes”
Café PAPOUASIE SIGRI AA

Idem pour le sucre (Options / Sucre : blanc, candi, de canne, en poudre, aspartam) et le lait (Normal, Crème).

Voyez vous-même :

Le prochain qui me dit qu’il n’y a pas de café, je lui déchire le fessier avec les dents.

Ah, j’oubliais : je suis en train d’étudier la possibilité de monter une pompe à bière, mais cela risque de prendre un peu de temps.

Mourir en société

Ce billet a un petit côté redite. Il en ravive un autre sur lequel m’est donnée l’occasion de revenir… A propos de main
C’est en formulant les pensées qu’on leur donne l’opportunité de se multiplier. D’autant que le concept n’a pas beaucoup évolué en 3 ans.

L’objet de ma pensée ici concerne le toucher en matière d’accompagnement dans le cadre des soins palliatifs et de ce passage de vie à trépas qui est rarement une partie de plaisir, quelque soit sa variante.

Les soins palliatifs ( voir ici, et ) sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.
Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution.
La formation et le soutien des soignants font partie intégrante de cette démarche.
Il y a quand même à redire.

Dans la partie Accompagnement, les travaux de Marie de Hennezel et son investissement ont permis aux choses d’avancer à grands pas.
Le soutien légitime qui lui a été accordé s’est pourtant essoufflé et il semble que les choses piétinent un peu depuis quelques années. Manque d’élan ? De motivation ? De soutien ?

Je découvre avec une certaine stupeur que les personnels spécialisés, extrêmement investis, n’ont pour toute formation haptonomique  qu’une expérience empirique et n’ont même jamais été informés des travaux de Frans Veldman, pourtant d’une aide infinie dans le toucher, le massage et les soins infirmiers Initialement axéee sur le pré et postnatal, les extensions de l’haptonomie sont surprenantes.

Je constate aussi que rien n’a été fait, hormis quelques avancées en gestion du stress, en matière de contact accompagnant auprès des  urgentistes, pompiers, policiers ou gendarmes‘, qui n’ont toujours rien à offrir à ces mourants dont la détresse n’est pas forcément cardiorespiratoire et pour lesquels on peut encore quelque chose dans les deux heures à venir, mais pas d’ordre médical.

Alors les soins de bouches, les plaies et les escarres, les morphiniques et la constipation, les patchs de fentanyl et autres, c’est important. Extrêmement important.
Mais c’est insuffisant.
Accordez-moi qu’en matière de formation, on peut élever la barre et offrir à tous les intervenants un savoir, un savoir-faire, un savoir-être, et le pouvoir d’être à la hauteur de leur mission.

Hola, Croyant !

Juste un mot.

Je me promène ici et là, lisant ou débattant de valeurs diverses avec des gens parfois très engagés dans les fois respectives qu’ils développent.
Et il y en a, des religions. Et toutes ont leurs rites, leurs loooongs textes (c’est impressionnant toutes ces choses que l’on faire dire aux dieux), leurs interdits, leurs absolus.
Et toutes ont des conflits qui les animent.

Le concept d’un seul Dieu existant, adoré sous divers noms et de diverses manières, est dans l’ensemble accepté. Bien que chacun ait à redire sur les manières du voisin  (et à plus forte raison quand elles visent par le détour des objectifs… terrestres).
De fait, rien ne s’oppose dans ma foi à ce que veuille honorer mon Dieu de plusieurs façons.
(C’est faisable. Sauf si je tente le coup avec les religions chrétiennes, juives ou musulmanes.
Car non contents d’être différents dans leur approche d’un Dieu commun, ces gens passent le plus clair de leur temps à se juger, se blâmer, se critiquer et se condamner les uns les autres. Ils s’entre-égorgent, aussi, avec d’excellents justificatifs)

Mais tous, TOUS, sans exception et quelque soit leurs confessions, disent avec force que leur Dieu leur a enseigné une Règle maîtresse et cette même Règle maîtresse  domine Sa Parole, qu’Elle soit Chrétienne, Juive, Musulmane, Taoiste, Hindouiste, Bouddhiste ou autre.
Cette Règle absolue connaît des nuances de formulation mais, sans équivoque possible, énonce une seule et même Loi :
N’inflige pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on t’inflige.

Aller à l’encontre de cette simple règle, qui est la Première Volonté Divine, le cautionner chez autrui et prétendre suivre le Juste Chemin, c’est un autre courant de pensée, radicalement à l’opposé.
Qu’on l’admette ou pas, c’est du satanisme.

Chauve-souris

Le bel animal était totalement HS, anémié et déshydraté. En 3 jours, voilà le travail.
Dans quelques jours, il reprend son vol 🙂

Petites images du repas d’un convalescent…

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Suite et fin : Six jours de calme, de repos et de vers de farine à volonté (un repas vespéral quotidien), et envol. En quelques secondes, la Belle était déjà montée à plus de 10 m  et avait parcouru une centaine de mètres.

Pour info si cela vous arrive un jour, libérez l’animal dans la zone où vous l’avez trouvé, en zone dégagée et sans précipitations atmosphériques , à l’heure où le soleil franchit la ligne d’horizon  (C’est à cet instant précis que les chauve-souris s’envolent).

Non, Nanou. C’est différent, avec les sangliers :-D.

A propos de Palestine.

Rien de nouveau sous le soleil. Ce billet constitue simplement une extension d’un précédent dans lequel un point abordé ne saurait rester au simple rang de commentaire.
j’évoquais “les exactions perpétrées au vu de tous depuis de longues années en Palestine et sur la bande de Gaza.”
Il a semblé que le terme d’exaction soit inadapté et que “Anticipation adaptée” et “réponse adaptée” soient plus adéquats.
(Pour rappel,
exaction est un nom féminin signifiant :
1 Action d’exiger plus que son dû en profitant de son pouvoir]. Synonyme abus ( et en Anglais “extortion”)
2 Pillage et/ou Actes de violence sur quelqu’un.)

Voyons cela sans jugement de valeur et considérons si les faits parlent d’eux-mêmes.
Comme dit l’adage, il faut regarder la Lune par soi-même et non via le doigt qui la montre.

J’évoque sans m’arrêter l’opération “Plomb Durci” à Gaza dont tous se souviennent et où les tireurs israéliens prenaient pour cibles tout ce qui bougeait sans prendre en compte l’aspect, le sexe ou l’âge, les fameux raids aériens et  bombardement des “bateaux de la liberté”,  les actions de l’armée sur Gaza dénoncées comme “vandales et sadiques” par Moshé Hanegbi, et passe sur cent autres semblables figures de style qui ont déjà été rapportées par d’autres.
Je ne m’arrête pas non plus sur les IDF qui, dans le district d’Hébron, ont coutume d’utiliser leurs chiens sur les civils, femmes et enfants, comme d’autres, en d’autres temps, le firent en Allemagne et en Pologne. Les curieux peuvent vérifier : c’est quasi-quotidien, toujours d’actualité et constaté avec beaucoup d’amertume par les praticiens qui chaque jour réparent ces conneries et recousent les morsures à l’hôpital public de Hébron ou au centre médical Soroka de Beer Sheva, dont les coordonnées sont sur Internet). Pas de jugement de valeur ici, des faits. Je passe sur le village d’An Nabi Samwil, sur le comportement des FOI envers les femmes palestiniennes au checkpoint de Beit Safafa (nord de Bethléem), pourtant signalé depuis des années.  Je glisse aussi sur les vols et violences permanents de la part des FOI (Forces d’occupation israéliennes) dans les TPO.

Je rappelle juste un peu Zeitoun le 11 mai 2004 (Happy birthday !) parce que (j’y reviens plus bas), l’action menée par Israel dans le quartier de Zeitoun illustre bien ce qui se fait au quotidien depuis des années.

La caractéristique de l’incursion israélienne dans Gaza, c’était la destruction ciblée, dans cette zone résidentielle très peuplée, de propriétés et d’infrastructures civiles. Ca comprenait les réseaux d’eau et d’électricité, les routes, des dégâts infligés à 83 maisons d’habitation et de 42 bâtiments à usage commercial ou leur destruction  et l’arasement de 100 dunums (10 hectares) de terres agricoles. Dans cette opération,, 16 Palestiniens, dont 7 civils qui ne combattaient pas, ont été abattus, et 200 autres civils palestiniens blessés. Parallèlement, les forces d’occupation israéliennes établissaient des positions militaires dans des habitations civiles dans lesquelles des tireurs d’élite prenaient position. Des hélicoptères de combat tiraient des missiles sur la foule dans les rues et sur des propriétés civiles, puis ouvraient le feu à la mitrailleuse. Les forces israéliennes en progression au sol utilisaient des civils palestiniens comme boucliers humains pendant les fouilles des maisons. Des explosifs et des blindés étaient utilisés pour détruire des propriétés civiles et le couvre-feu était imposé dans le quartier, avec une interdiction d’accès des équipes de secours médical et de l’aide humanitaire, le temps de peaufiner le boulot.

Bon, à la guerre comme à la guerre, diront de leur fauteuil les bedonnants qui ne la vivent pas.
Et puis, les palestiniens ne sont pas des anges non plus. C’est vrai (ni des moutons, je pense).
Et de fait, on continue (et on termine) avec ce rapport très récent  émis par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), et qui atteste (entre autres) que les autorités israéliennes de l’occupation ont confisqué près d’un tiers des terres de Jérusalem-Est depuis le début de son occupation en 1967 jusqu’à aujourd’hui, en faveur de l’expansion colonialiste.

Le rapport « Jérusalem-Est : principaux problèmes humanitaires », atteste que les mesures et les politiques donnent la priorité aux colons israéliens à al-Qods au détriment de la population autochtone de la ville. Il souligné que l’occupation a confisqué près de 35% des terres palestiniennes dans la partie orientale de Jérusalem, en faveur de projets d’expansion de colonies juives installées sur les terres de ces régions et pour la construction de nouvelles colonies.
Il énonce que, les politiques colonialistes mises en place à al-Qods, les autorités de l’occupation ne compte attribuer plus de 13% seulement des territoires de Jérusalem-Est occupée aux citoyens palestiniens. N’ayant d’autre option, cela les pousse alors à recourir à la « construction illégale », menaçant leurs maisons de démolition.

Le responsable onusien a affirmé que pendant les 44 dernières années, l’occupation a démoli plus de deux mille maisons palestiniennes à Jérusalem-Est, tandis que des milliers de nouveaux logements fleurissaient dans les colonies de la région.
Dans son rapport détaillé et premier en son genre (car il traite des conditions des Palestiniens dans la partie orientale d’al-Qods occupée et est émis par un bureau des Nations Unies), il soulign que « les colonies en général sont un problème car elles s’emparent de terres et de ressources qui devraient être à la disposition des Palestiniens à al-Qods ».

Il va de soi que dans ces conditions, les Palestiniens gardent 3 options;
1- Partir de chez eux
2- se laisser faire
3- ne pas se laisser faire.

Mais bon.
L’objet du billet, c’était de déterminer le terme le plus à même de définir tout ceci :
anticipation adaptée, réponse adaptée, ou exaction ?
Je vous laisse choisir.