Partitions musicales

Le prix des partitions est effroyable.. Je ne vais pas polémiquer mais dans l’absolu, si trois choses devaient être gratuites en ce monde, ce serait la sécurité, la nourriture et la santé. Et aussitôt ensuite l’éducation et la musique. Au moins pour ceux qui l’offrent  (je sais, je sais, je comprends. Mais je n’ai pas obtenu les 500 signatures. En revanche…non, rien. Chut. Il te faudra montrer patte blanche.)

Billet évolutif, donc, visant à offrir des partitions de morceaux classiques à qui en cherche. (En travaux, revenez régulièrement).

Le classement des compositeurs est alphabétique.  Ainsi, pour trouver la Lettre à Elise, il faudra chercher dans B, puis Beethoven. Et l’entrée de la mine est

ICI

Bon, ce n’est pas non plus une banque de données absolue. Si vous n’y trouvez pas votre bonheur, votre réponse est sur ce site absolument grandiose que je vous invite à mettre dans vos favoris, dont vous aurez une description ici sur cet excellent blog .

Homme.

Etre un homme, ça ne s’apprend pas.
Ca se décoffre, ça s’ébarbe, ça se dégrossit, ça se peaufine, et ça se polit.
C’est très douloureux, et plutôt galvanisant.
Au résultat, ça se sent.

Le reste, c’est pour les acteurs. What else ?

Huile de millepertuis

(Ce billet remplace un autre sur le même thème, rédigé bien plus haut, incomplet et donc, effacé)

Il est temps de penser aux bocaux vides destinés aux préparations de plantes du printemps et de l’été.
Bientôt l’été (si, ça va vite) ; entre autre, la cueillette du millepertuis.
Il y a de quoi bondir quand on voit que cette huile si précieuse (par ses vertus, non par ce que coûte son élaboration) est vendue à des prix exorbitants ( 15 euros minimum pour 100 ml, soit 150 euros le litre !!!)

Si ça vaut vraiment 150 euros, je suis enchanté de vous l’offrir, avec pied-de-nez aux invertébrés qui exploitent les liens unissant la douleur humaine et le para-pharmaceutique.
Soyez assuré que la qualité que ce que je vous offre ici est bien supérieure à ce que vous trouverez dans leurs flacons.

On trouve les vertus détaillées du millepertuis,  d’usage interne comme externe, en cherchant un peu.
Sachez simplement que cette huile (ou plus précisément ce “macérat huileux”) convenablement préparée a une capacité de cicatrisation saine très supérieure à tous les produits pharmaceutiques .
Dès 48 heures, elle donne des résultats observables qu’on n’obtient pas d’ordinaire avant huitaine. La plaie demeure propre, le tissu de granulation progresse rapidement et la fin de cicatrisation laisse un épiderme de qualité refait et une cicatrice souple et optimale qui, côté cutané, ne sera jamais douloureuse.
Cela concerne les bobos, mais aussi les blessures perforantes, plaies, abrasions, sutures, brûlures. L’huile ne colle pas et ne laisse pas la matière organique s’accrocher au pansement (et ça aide, pour les soins. C’est du soleil que de pouvoir dire : je vais t’ôter le pansement ; ne crains rien, tu n’auras pas mal).

Il suffit de cueillir des sommités fleuries et de remplir à ras-bord un grand bocal de conserve en verre (avec le caoutchouc, surtout).
Pour la cueillette, évitez le bord des routes ( /dépôt des particules des fumées d’échappement sur les plantes), le bord des champs ( /produits chimiques, pesticides).
Quelque soit votre région et votre type de cueillette, vous aurez des plantes saines si vous privilégiez les petits sentiers, les clairières sauvages, le bord des rives, les terres en friche…

Avant de mettre les sommités fleuries en bocal, ne les lavez pas.
Déposez-les juste sur un grillage très fin une petite heure, le temps que les petits insectes emportés dans la cueillette s’en aillent.
Tasser un peu, complétez, et couvrez le tout d’une huile d’olive d’excellente qualité (préférée au tournesol et autres).
Fermez bien ce bocal.
Exposez-le au soleil, plein sud, jusque fin septembre.
L’huile a alors pris un joli ton pourpre (c’est l’hypéricine, colorant contenu dans les feuilles).

Filtrez à travers un chiffon propre en coton (l’idéal, un vieux teeshirt : Il a les fibres à la fois suffisamment serrées et suffisamment desserrées pour faire un filtre idéal, posé dans un entonnoir), jetez les plantes macérées et mettez en bouteille.

Grandes bouteilles, petits flacons, peu importe le contenant.
Mais dans tous les cas, veillez  à ce qu’il soit propre à la mise en bouteille, qu’il ferme bien, et qu’il ne soit pas transparent :l’huile se préserve mieux à l’abri de la lumière.
Si vous ne disposez pas de contenants non transparents, peignez, décorez ou enveloppez la bouteille.
(Une très jolie idée-cadeau à une personne chère: un flacon ancien de 50 cl, personnalisé en décopatch (voir ici http://www.decopatch.com) et offert sous furoshiki).

Et voilà ! Vous voici détenteur d’un excellent produit.

Il n’est ni long, ni difficile à fabriquer. Il faut juste cueillir ses fleurs avec soin, ne rien bâcler dans la préparation et suivre attentivement les conseils suggérés.

Suite de cet article ici

Dieu a un blog

Dieu, c’est d’abord quelqu’un vers qui ont se tourne pour qu’il nous file une dose d’oxygène quand on commence à étouffer.

C’est pour ça qu’il y a plein de dieux. Un seul ne pourrait pas tout faire. Il y en a un – dans la multitude- vers lequel je me suis souvent tourné et qui toujours m’a donné à respirer, comme ça, sans même y faire attention.

Et il a un blog. C’est génial. Je l’ignorais.. Le hasard… Youpie. Et Alleluyah.

http://maesterbd.wordpress.com

Gloria II (c'est pas du lait, mais c'est dans la boîte)

Cet article a un côté évolutif et va donc se modifier au fil des jours 🙂

Du coup, pour donner suite au billet précédent, on a glissé au violon dans un petit enchainements de coms porteurs.
Celui-ci en verra peut être d’autres.
Il y aurait beaucoup à dire, mais ce n’est déjà pas mal si le visiteur en découverte retient déjà les noms de ces 3 violonistes hors normes:
Yehudi Menuhin, la référence
A son propos, j’ai intégré ses enregistrements des concertis pour violon d’Edward Elgar & Max Bruch faits en 1931 & 1932 avec l’Orchestre de Londres
Maxim Vengerov, le génie
Nemanja Radulovic, l’étoile montante (Les Trilles du diable sont une merveille)

En matière d’influences et de compositeurs (je donne des noms, tu te débrouilles pour creuser si t as envie : je ne vais pas copier-coller tout ce qu’on peut trouver sur eux et paraphraser ce qui a déja été dit, et bien dit, ailleurs ).
Si les coms m’en suggèrent d’autres, je les ajouterai dans le billet, vu que je crée des clicages intéressants :-).
Comme Tartini
ou
les concertos pour violoncelle de Vivaldi, Tartini & Boccherini interprétés par Mstislav Rostropovich.

Il se peut aussi, pour revenir au billet précédent, que je revienne à Vivaldi et à Sara Mingardo pour parler des Concerti e cantate

Le saviez-vous?

La Mort est un petit oiseau qui, en se posant, nous soulage de bien des choses.

Gloria !!!

Ostro pieta, armata spina RV 642
Gloria RV 589
Gloria RV 588
….
C’est Vivaldi.
Vous connaissez Vivaldi ?
Non, ne répondez pas “les 4 saisons”.  Ça fait boutique maraîchère…
Si vous n’avez jamais entendu sa musique, je suis ravi : on va sortir des sentiers battus, sans idées préconçues.
Sinon, quittons ensemble le rayon fruits et légumes, Vivaldi n’y est pas.
Vivaldi, c’est le concerto. Et le concerto, c’est la virtuosité.
Pour toucher tout cela du doigt et le prendre de plein fouet, c’est à dire à sa mesure, surtout quand on n’est pas plus éclairé que ça (vous, moi), il faut  une interprétation à la hauteur du compositeur, et une direction qui le mérite.
Pas si évident.
Mais ça tombe bien, voici l’ensemble Concerto Italiano
dirigé par Rinaldo Alessandrini
et
Sara Mingardo, contralto éblouissante.

C’est vraiment un beau billet que celui-ci.
Accrochez-vous.

La larve dans la plaie

Larvothérapie, asticot-thérapie, Luciliathérapie, Lucillithérapie, biochirurgie, tous ces termes désignent une seule et même technique : L’utilisation des larves (asticots) de la mouche verte (Lucilia sericata) élevées spécialement pour la détersion et la cicatrisation d’ulcères, escarres et plaies d’origine diabétique ou autre.

Très répandue dans les pays du nord de l’Europe, cette technique est trop souvent encore l’objet d’interrogations, d’idées préconçues erronées ou de préjugés négatifs en France, où elle est pourtant autorisée depuis 2006.

Pourtant, cette thérapie médicale démontre quotidiennement son intérêt dans le traitement de plaies chroniques, infectées ou persistantes au Royaume Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne et dans certains pays Scandinaves. Des dizaines de milliers de patients en bénéficient chaque année.

Un site de référence en français lui est consacrée : http://www.larvotherapie.com

A mon humble niveau, cherchant à approfondir mes connaissances, insatisfait après une fouille assidue sur soins-infirmiers.com (pourtant très complet), je rassemblais une documentation éclairée autorisant une approche détaillée du sujet.
Il me fallait en effet appréhender des sujets aussi essentiels que la brûlure, la plaie, la plaie chronique, l’escarre, les lésions propres aux diabétiques, leurs soins, le phénomène de cicatrisation et ses freins, pour comprendre les problèmes et les peines engendrées et saisir l’intérêt énorme et fascinant que présente la larvothérapie.

Indications : plaies d’étiologies variées comme les ulcères de jambe, les escarres, les brûlures, les plaies traumatiques, les moignons d’amputation, les plaies cancéreuses,les plaies des pieds diabétiques et les plaies infectées par le SARM.
Contre-indications : Les plaies non exsudatives (puisque les larves nécessitent un environnement humide pour leur croissance), la proximité d’un gros vaisseau (Risque de perforation par les enzymes protéolytiques).

Avant d’aller plus loin, il faut définir ce qu’est la “détersion”.

La détersion, c’est le nettoyage de la plaie, indispensable à la cicatrisation des plaies : : une plaie ne peut cicatriser convenablement si elle présente des débris type nécrose, fibrine, croûtes ou souillures.
Elle doit donc être dégagée de tous les tissus dévitalisés afin de retrouver un fond de bourgeonnement propice à retrouver une intégrité anatomique, fonctionnelle et esthétique les plus proches d’auparavant.
Il existe de nombreuses possibilités de détersion : chirurgicale, mécanique, autolytique, etc.
Pourtant cette détersion est encore trop peu pratiquée par les professionnels. Les risques de saignement et de douleur, le manque d’apprentissage, les limites légales peu connues entrainent une crainte du geste technique et les pansements sont bien souvent mis en place comme cache-misère.”
(C’était l’objet d’une conférence au Salon Infirmier de Clermont-Ferrand en octobre dernier. Et c’est ce qui m’a incité à regrouper cette documentation ici, en sorte qu’elle soit immédiatement accessible dans son ensemble aux soignants, aux patients et à leur entourage.)

les avantages de la larvothérapie touchent aux points-clefs relatifs aux soins de la plaie:
* la détersion
* l’action bactéricide
* la stimulation du tissu de granulation

1.La détersion est :
– rapide : les résultats obtenus au bout d’un mois avec un traitement plus classique sont atteints en quatre jours.
– importante : “Plusieurs études ont comparé la détersion par les larves et celle réalisée par les hydrogels. L’application de larves permet de déterger 20% de la surface des plaies par jour contre 1% en moyenne avec les hydrogels“,
– sélective : les larves ne touchent qu’aux tissus nécrosés, respectant le tissu sain sous jacent.
– atraumatique : une gêne pas toujours ressentie, supprimée avec les antalgiques (On est bien loin du curetage…)

2.Les larves secrètent des substances bactéricides qui “pourraient être une alternative aux traitements antibiotiques systémiques pour des plaies contaminées, y compris par des germes résistants. L’avenir de cette technique passera peut être par l’inclusion de ces sécrétions dans des vecteurs topiques comme les hydrogels

3. la stimulation et l’amélioration de la formation du tissu de granulation. Rien de nouveau, comme le souligne le Docteur Pascal TOUSSAINT: sur les champs de bataille, cette constatation avait déjà été faite sur les plaies habitées de larves successivement par les mayas, les aborigènes australiens, Ambroise Pare (16ème siècle), le Baron Larrey (chirurgien sous Bonaparte), Zacharias et Jones (Guerre de Sécession), Le chirurgien William BAER (1ère guerre mondiale).
Puis on oubliait tout avec l’émergence des antibiotiques (39-45)

Et comment pratique-t-on ?

En gros, après diagnostic et prescription, application de topiques protecteurs (pâtes à l’eau, pansements hydrocolloïdes) autour de la plaie, mise en place des vers, renouvellement régulier des vers et du pansement…
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Tous les éléments de ce qui a été rapporté ci-dessus se trouvent donc dans le détail ici, notamment dans les documents et articles du Docteur TOUSSAINT (Service de Dermatologie. HIA R. Picqué. 33998 BORDEAUX Armées). Avec le témoignage de notre profond respect.
(Il est demandé que “toute référence porte la mention “www.cicatrisation.info“. Pas de problème).

Remarquable aussi et à souligner, la thèse intitulée ” La larvothérapie dans le traitement des plaies“, présentée par Monsieur Julian ROGOWSKI pour obtention du Diplôme d’Etat de Docteur en Pharmacie le 03 Mars 2009 à Nancy 1. Une mine incontournable de renseignements…

Hommage soit également rendu à tous les auteurs de cette enrichissante documentation ainsi qu’à tous ceux qui, comme eux, du plus humble au plus illustre, honorent au quotidien dans l’exercice de leur profession -et au-delà- des responsabilités souvent plus lourdes qu’elles n’y paraissent, acceptées dans l’intérêt de la santé publique.

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Cas particulier : Additif, extrait d’un article du Docteur Jack Breuil, publié sur Internet le 29/03/2010 et intitulé “Succès et limite de l’asticothérapie”

Après 20 minutes de contact, on retrouve les asticots morts au fond de la plaie. Pourquoi ?
Une équipe danoise vient d’entrevoir la solution : Pseudomonas aeruginosa. Cette bactérie, opportuniste et volontiers responsable d’infections nosocomiales, est souvent associée à des infections chroniques particulièrement difficiles à soigner, les micro-organismes s’organisant en biofilms extrêmement résistants où les bactéries expriment une virulence particulière réglée par le système QS (quorum sensing). Un moyen de défense redoutablement efficace capable de mettre le système immunitaire ou une antibiothérapie en échec alors même que la bactérie reste sensible… Ce que viennent de montrer AS Andersen et coll, c’est que des mutations dans le QS restaurent, au moins en partie et dans des modèles expérimentaux adaptés, la survie des asticots. Le bacille pyocyanique est donc bel et bien coupable, et son système QS en grande partie responsable.
Le débridement par asticothérapie a largement gagné ses lettres de noblesse et son intérêt clinique n’est plus à démontrer. Les asticots développent plusieurs activités complémentaires, dissolvant les tissus nécrotiques et exerçant une activité bactéricide directe en sécrétant des substances douées de propriétés antibiotiques tant sur des bactéries à Gram négatif que positif, staphylocoque résistant à la méticilline compris. Le bacille pyocyanique leur résiste, mais peut-être plus pour très longtemps. L’ennemi est identifié et la cible connue : la bactérie elle même, ou son système QS. Le Dr Andersen, et sans doute d’autres dans le monde, sont déjà en quête du topique complémentaire adéquat. L’asticothérapie a certainement encore de beaux jours devant elle.”

(Andersen AS et coll. : Quorum-sensing-regulated virulence factors in Pseudomonas aeruginosa are toxic to Lucilia sericta maggots. Microbiology 2010; 156: 400-7)

Je me soigne

Du sucre, du miel, des asticots.
What else ?

Hommage

Si l’on considère tout ce qu’elle a offert à tant de personne en ondes positives et en doux moments, solitaires ou partagés, nonobstant la chaleur et la lumière dégagées, lui rendre un hommage est un minimum.

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